Aucune cause logique aux pannes des disques durs
Une sollicitation trop importante ou une température trop élevée: telles étaient les causes généralement acceptées des pannes de disques durs. Ce n’est pas exact, déclare Google après une gigantesque étude menée au sein de son propre parc de serveurs.
Depuis 2001, le géant des moteurs de recherche Google a [examiné] de près plus de 100.000 disques durs de son parc de serveurs. La plupart des grandes marques y sont représentées, et l’on y a dénombré pas moins de 9 modèles différents. Les capacités des disques oscillaient entre 80 et 400 Go, et leur vitesse de rotation était de 5.400 ou de 7.200 tpm.La sollicitation du disque dur a en fait peu à voir avec une panne possible. Il n’y a que pendant les 6 premiers mois qu’une sollicitation élevée accroît le risque de plantage. Par la suite, ce risque n’est quasiment pas supérieur à la normale. Ce n’est qu’après 5 ans que la sollicitation d’un disque dur redevient un facteur à risque. Or 5 ans, cela correspond à la longévité moyenne d’un disque dur.Et une température élevée n’est pas non plus fatale en soi pour le disque dur. Le nombre de disques en panne n’augmente pas lorsque la température de fonctionnement s’accroît. Si une tendance se dessine, c’est celle selon laquelle le nombre de pannes croît en présence d’une température assez basse. Seule la chaleur extrême peut faire se planter le disque dur.L’une des rares conclusions que Google a pu tirer de son étude à grande échelle, c’est que les disques durs paraissent faire l’objet d’une espèce de ‘mortalité infantile’. Si des disques durs posent des problèmes durant les premiers mois déjà, c’est là le signe avant-coureur d’un plus grand risque d’usure prématurée.
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