Attention aux anciens informaticiens!

C’est peut-être enfoncer une porte ouverte que d’écrire que les employés et surtout les informaticiens peuvent constituer une menace pour leurs ex-employeurs. Ce n’est pas que cela soit fréquent, mais le fait est qu’ils peuvent parfois leur causer des dégâts importants, comme l’a démontré l’Américain Steven Barnes.

C’est peut-être enfoncer une porte ouverte que d’écrire que les employés et surtout les informaticiens peuvent constituer une menace pour leurs ex-employeurs. Ce n’est pas que cela soit fréquent, mais le fait est qu’ils peuvent parfois leur causer des dégâts importants, comme l’a démontré l’Américain Steven Barnes.

A l’entendre, Barnes était furieux de la façon dont son contrat avait été rompu chez Akimbo Systems. Cinq mois après avoir été licencié, Barnes a tenté de se connecter au réseau de son ex-entreprise avec l’un de ses mots de passe de l’époque et à sa grande surprise, il a pu y accéder sans problème. Barnes a déclaré qu’il avait absorbé pas mal de tranquillisants durant cette période. Cela doit être vrai car quelqu’un qui a toute sa tête n’aurait pas commencé à saboter tout le système e-mail de son ex-entreprise.

Barnes, lui, l’a fait… Il a transformé le serveur e-mail en un ‘open relay server’, afin d’en faire un instrument pratique pour les auteurs de pourriels (spam). Il a effacé toute la base de données e-mail et a rendu impossible tout redémarrage du serveur. Son entreprise n’a pu ni envoyer ni recevoir de courriels pendant des journées entières et fut placée sur la liste noire établie par les firmes anti-spam.

Indépendamment du fait qu’Akimbo lui impose de colmater les brèches dans sa sécurité, Barnes s’est vu infliger une peine d’emprisonnement d’un an sans sursis (et de trois ans avec sursis) et d’une amende de 54.000 dollars.

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