Atos veut racheter DXC Technology

Pieterjan Van Leemputten

Atos ambitionne de reprendre DXC. Elle prévoit 8,2 milliards d’euros (10,1 milliards de dollars) pour ce faire, mais le projet est encore loin d’être finalisé.

Pour Atos, ce serait là le plus important rachat de son histoire, après que l’entreprise ait précédemment versé 3,4 milliards de dollars pour acquérir Syntel en 2018. Avant cela, elle avait aussi racheté Siemens IT, le département d’externalisation (outsourcing) de Xerox et Bull (l’actionnaire principal).

Dans un communiqué, on peut lire qu’un rapprochement avait déjà eu lieu avec DXC Technology dans l’optique d’un rachat amical. DXC confirme de son côté avoir reçu une proposition spontanée et non-contraignante de la part d’Atos en vue de reprendre l’ensemble des actions. Voilà où on en est actuellement. Les deux parties doivent donc encore se mettre autour de la table. Il n’y a pour l’instant encore aucun refus ou acceptation formel de la part de DXC.

Atos considère le rachat de DXC utile pour s’étendre aux Etats-Unis entre autres. DXC existe depuis avril 2017 et est le résultat d’une fusion entre HP Enterprise Services et CSC. L’entreprise est l’un des principaux externaliseurs au monde et a notamment le gouvernement flamand comme client.

Mais depuis sa fondation, l’entreprise fonctionne en mode économies avec, à la clé, pas mal de licenciements. Il y a plus d’un an, Mike Salvino en est devenu le nouveau CEO avec une mission très claire: restaurer l’entreprise, puisqu’à l’entendre, pas mal d’erreurs y ont été commises dans le passé.

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