Après Basel II, Solvency II …

Le monde bancaire verra l’année prochaine la mise en application des accords de Bâle II. Le secteur des assurances se prépare quant à lui à l’arrivée de Solvency II. Ces réformes pour plus de transparence ont un impact sur les processus opérationnels et donc aussi sur l’IT.

Grosso modo, Solvency II sera au monde des assurances ce que Bâle II est en passe de devenir pour le monde bancaire : de nouvelles obligations règlementaires qui doivent pousser banquiers et assureurs à mieux évaluer et quantifier leurs risques de toutes sortes et à faire preuve d’une plus grande transparence. Mais les deux règlementations obéissent à des calendriers différents. On parle de Bâle II depuis plusieurs années déjà, et, espérons-le, la plupart des banques sont prêtes pour une mise en application programmée pour l’année prochaine, alors que Solvency II, les prévisions les plus optimistes font état du vote d’une directive européenne fin 2007, avant une transposition dans les différentes législations nationales. 2010 est pointée comme échéance.Mais il n’est sans doute pas trop tôt pour s’y préparer, s’il on veut éviter les désagréments que certaines banques ont visiblement connus avec Bâle II. En effet, la société de consultance et de services informatiques Unisys épingle dans un communiqué que Bâle II a considéré un défi considérable pour les banques, souvent sous-estimé. D’après Unisys, les coûts ont de ce fait été supérieurs aux montants initialement prévus.”Alors que Solvency II est nettement plus complexe que Bâle II, nous avons le sentiment qu’un grande majorité des compagnies d’assurances n’exploitent pas pleinement l’expérience de leurs collègues du secteur bancaire,” observe Marc Willame, manager au sein de la division Global Financial Services de Unisys Belgique. D’après une enquête menée en Europe par Unisys auprès d’une trentaine de directeurs du secteur de l’assurance, seulement la moitié des sociétés interrogées ont désigné une équipe affectée à Solvency II. 65% d’entre elles pensent qu’il suffira d’un à trois ans pour se mettre en règle avec la directive, et plus de 70% estiment également que moins de 20 personnes seront nécessaires.

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