Apple et des éditeurs poursuivis pour des accords de prix

Les Etats-Unis ont intenté devant un tribunal de New York un procès à l’encontre de l’entreprise technologique Apple et de quelques-uns des principaux éditeurs de livres. Ces entreprises auraient conclu des accords de prix illégaux en matière de livres électroniques sur iTunes, le magasin numérique d’Apple.

Les Etats-Unis ont intenté devant un tribunal de New York un procès à l’encontre de l’entreprise technologique Apple et de quelques-uns des principaux éditeurs de livres. Ces entreprises auraient conclu des accords de prix illégaux en matière de livres électroniques sur iTunes, le magasin numérique d’Apple.

Voilà ce qu’annonce l’agence de presse Bloomberg. Il s’agit plus précisément des éditeurs Hachette Book Group, Macmillan, Penguin, HarperCollins et Simon & Schuster. Apple et Macmillan prétendent que leurs accords ont favorisé la concurrence sur le marché des livres électroniques. De son côté, Penguin serait prêt à s’expliquer au tribunal sur ce litige.

La Commission européenne avait l’an dernier également ouvert une enquête à propos d’un cartel possible sur le marché des e-books. Hier, le commissaire européen compétent, Joaquin Almunia, annonçait qu’Apple et les éditeurs Simon & Schuster, HarperCollins, Hachette et Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck (propriétaire de Macmillan, ndlr) avaient fait des propositions en vue de résoudre l’affaire. L’enquête sur l’éditeur britannique Penguin est encore et toujours en cours. Selon Almunia, Simon & Schuster, HarperCollins et Hachette ont trouvé un arrangement à l’amiable avec les autorités américaines.

Ce procès n’est pas étonnant. Le mois dernier, l’on avait en effet appris que le gouvernement américain examinait les conditions des accords conclus entre Apple et les éditeurs. Ces derniers y avaient défini des prix minima pour les livres électroniques, alors qu’Apple recevait 30 pour cent du montant de ces prix en échange. Les accords avaient été conclus avant le lancement de l’iPad en avril 2010.

Selon le ministère américain, les consommateurs de ce qu’on appelle là-bas les “e-books” ont de ce fait payé des dizaines de millions de dollars en trop.

Source: Belga

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