Appeler et surfer à l’étranger, cela reste provisoirement coûteux

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Pieterjan Van Leemputten

Le projet de supprimer les tarifs d’itinérance (roaming) d’ici la fin de 2015 dans l’UE est prévu depuis quelques années déjà. Or quelques états membres s’opposent encore aux accords précédemment conclus.

Ces dernières années, les tarifs d’appels, de SMS ou de navigation sur le net ont diminué dans l’UE. Le Parlement européen et la précédente Commission européenne voulaient ainsi veiller à ce que les factures ne s’emballent pas. En guise de comparaison: aux Etats-Unis, on ne paie pas plus pour utiliser son GSM, quand on passe d’un état dans un autre.

Le projet consistait à supprimer les coûts d’itinérance à la fin de cette année. Le but était que l’envoi d’un texto, un appel téléphonique ou le visionnement d’une vidéo YouTube en France, Tchéquie ou Suède ne revienne pas plus cher qu’en Belgique. Mais à présent, il semble que nonobstant l’approbation par le Parlement européen, il y ait quand même quelques pays membres qui rejettent le projet, ce qui fait que sa date butoir est reportée à 2018.

L’on ne sait pas quels sont les pays membres en question. L’on suppose en tout cas qu’ils ont prêté l’oreille à leurs opérateurs télécoms locaux. Les frais de roaming constituent en effet pour les opérateurs télécoms une solide source de rentrées supplémentaires, qui serait alors complètement tarie. Les opérateurs savent pourtant depuis des années déjà que l’Europe – l’ex-commissaire européenne Neelie Kroes en tête – tente de supprimer ces tarifs prohibitifs.

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