Apotheker: “Le conseil d’administration de HP a également soutenu l’accord Autonomy”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

A présent que le rachat d’Autonomy par HP est en train de vaciller, Leo Apotheker, l’ex-CEO de HP, est souvent cité parmi les grands responsables, mais il se défend.

A présent que le rachat d’Autonomy par HP est en train de vaciller, Leo Apotheker, l’ex-CEO de HP, est souvent cité parmi les grands responsables, mais il se défend.

Le mois dernier, HP a été forcée d’amortir 8,8 milliards de dollars en tout sur le rachat d’Autonomy de l’année dernière (pour un montant de 10,3 milliards de dollars). Plus de 5 milliards de cette somme étaient imputables à de ‘sérieuses carences comptables’. HP a alors pointé du doigt l’ex-direction d’Autonomy, laquelle a renvoyé la patate chaude en direction de l’ex-CEO de HP, Leo Apotheker, et de l’ex-responsable stratégique, Shane Robison.

Dans un mail adressé à l’agence de presse Bloomberg, Leo Apotheker donne à présent sa version des faits: “Aucun CEO ne peut prendre seul la décision d’un rachat de cette importance, surtout pas dans une entreprise aussi en vue que HP et certainement pas sans le soutien total du président du conseil d’administration.” Et d’indiquer que le conseil d’administration estimait à l’époque que HP devait renforcer sa présence dans le domaine des données professionnelles (‘enterprise data’).

Apotheker n’est à coup sûr pas le seul à affirmer que le conseil d’administration de HP – qui est en grande partie resté le même que ce qu’il était lors du rachat d’Autonomy – ne doit pas avoir la conscience tranquille. Des analystes de marché avaient précédemment déjà trouvé étrange que tant les administrateurs que les auditeurs s’en soient tirés si aisément dans cette affaire.

Par ailleurs, l’ex-directeur de HP estime encore et toujours que sa stratégie consistant à transformer HP en une entreprise de software et à tourner le dos à la production de PC, était la bonne: “HP avait et a encore et toujours besoin d’une stratégie visant à convertir l’entreprise et prévoyant donc une orientation vers le marché des logiciels et une révision de l’activité PC remontant à des décennies.”

Il fait aussi observer qu’on ne lui a jamais donné le temps d’appliquer sa stratégie. Meg Whitman est actuellement active chez HP depuis plus longtemps déjà que lui. Et d’ajouter finement: “Mais il est manifeste que HP est encore et toujours à la recherche d’une voie à suivre.”

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