Amsterdam limite temporairement la construction de centres de données

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Pieterjan Van Leemputten

Amsterdam et Haarlemmermeer veulent imposer des limites aux nouveaux centres de données. Ces dernières années, le nombre de parcs de serveurs a énormément augmenté, mais les communes n’ont en fin de compte pas encore beaucoup à dire à ce propos. C’est pourquoi Amsterdam et Haarlemmermeer viennent de juguler la construction de nouveaux complexes.

Les centres de données sont devenus indispensables, mais ils nécessitent beaucoup d’espace et d’énergie. La région d’Amsterdam dispose aujourd’hui du plus grand nombre de centres de données au monde. Dans l’attente d’une nouvelle politique régionale, Amsterdam et Haarlemmermeer ont à présent décidé de mettre une fin temporaire à la construction de nouveaux centres de données.

Par voie de communiqué, la ville d’Amsterdam déclare vouloir que les centres de données n’occupent plus qu’un minimum d’espace et que leur construction s’intègre le mieux possible dans l’environnement. Mais la ville réfléchit aussi à des choses comme la chaleur résiduelle des centres de données, qui pourrait être utilisée pour chauffer les habitations.

L’objectif n’est pas d’arrêter définitivement la construction de nouveaux centres de données, puisque des projets en cours en phase avec la nouvelle politique en la matière se voient encore et toujours attribués des permis. C’est fin 2019 que la nouvelle politique régionale devrait être prête.

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