Altiris poursuit son intégration dans Symantec

Six mois après l’annonce du rachat du spécialiste de la gestion d’infrastructures Altiris par le géant de la sécurité Symantec, les directions des deux sociétés se décernent un excellente bulletin. Et de nouveaux produits intégrés voient déjà le jour.

Six mois après l’annonce du rachat du spécialiste de la gestion d’infrastructures Altiris par le géant de la sécurité Symantec, les directions des deux sociétés se décernent un excellente bulletin. Et de nouveaux produits intégrés voient déjà le jour.

Affirmant s’inscrire dans une évolution demandée par les clients de convergence entre sécurité et gestion de systèmes, le rachat par Symantec d’Altiris apparaissait aux yeux des deux directions comme – pratiquement – naturel, compte tenu du peu de chevauchement dans les offres de produits et les stratégies de commercialisation. Tandis que peu de collaborateurs, notamment dans les équipes de développement et de vente, auraient quitté la nouvelle société. Désormais donc, Altiris est une entité au sein de Symantec.

Première tâche après le rachat: décider de la rationalisation des gammes, une opération qui semble ne pas avoir posé de problème insurmontable. Ainsi, la solution de ‘remote copy’ Carbon Copy d’Altiris a été abandonnée au profit de pcAnywhere, tandis que Ghost est conservé en ‘copie image’, que LiveState Delivery passe à la trappe pour la Client Management Suite et que la technologie de ‘compliance’ acquise voici 2 ans par Altiris est intégrée à la solution de Symantec. Par ailleurs, le ‘framework’ d’Altiris est utilisé par Symantec comme architecture de base d’intégration.

Et comme pour prouver aux derniers sceptiques que la fusion est une réussite (puisque les équipes de développement poursuivent leurs travaux), Altiris a annoncé plusieurs nouveaux produits. Comme un outil d’automatisation des flux de travail dans le service IT (par ex. pour le processus de commande de matériel informatique). Par ailleurs, Backup Exec System Recovery 7.0 permet désormais de convertir un ‘backup’ physique vers un disque virtuel, ce qui réduit considérablement les délais de restauration des environnements Windows. De même, Endpoint Protection 11.0 associe les différentes technologies de sécurité (antivirus, ‘antispyware’, pare-feu, prévention d’intrusion, etc.) par le biais d’un agent unique et géré par une seule console.

Enfin, Ed Reilly, vice-président des ventes, a précisé que le chiffre d’affaires d’Altiris avait progressé de 20% l’an dernier et que les prévisions pour l’actuel exercice étaient également de 20%.

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