Alcatel-Lucent simplifie ses activités

Ben Verwaayen, directeur d’Alcatel-Lucent, évoque une simplification de la gestion de sa société. Une partie de la haute direction sera également remplacée.

Ben Verwaayen, directeur d’Alcatel-Lucent, évoque une simplification de la gestion de sa société. Une partie de la haute direction sera également remplacée.

Voilà ce qu’a déclaré le PDG, Ben Verwaayen, lors de la présentation des résultats du troisième trimestre de son entreprise. Du changement s’avère nécessaire au vu des chiffres réalisés ces derniers temps. Les plans de réorganisation seront expliqués plus avant à la mi-novembre.

L’entreprise va se concentrer davantage sur la relation avec ses clients, un point que Verwaayen avait déjà laissé entendre, il y a peu. Elle compte dans ce but accorder plus d’attention aux équipes clients, aux équipes métier et aux zones de vente.

En outre, une gamme rationalisée et cohérente de services et de solutions ICT sera développée. Actuellement, les services représentent quelque 21 pour cent du chiffre d’affaires total (870 millions d’euros) contre même pas 18 pour cent l’an dernier.

Pour Verwaayen, l’interactivité de Web 2.0 et l’omniprésence de l’internet à haut débit constituent les nouveaux fers de lance de sa société. A cette fin, il entend stimuler entre autres l’innovation au sein de la division R&D, Bell Labs, et collaborer plus étroitement avec les entreprises partenaires. Alcatel-Lucent va également davantage se concentrer sur le déploiement de réseaux LTE. LTE (Long Term Evolution) est une nouvelle technologie à haut débit mobile.

Le fournisseur de matériel a enregistré une perte nette au troisième trimestre de 2008 et ce pour la septième fois consécutive. La perte a toutefois sensiblement régressé pour passer de 258 millions au deuxième trimestre de 2008 à 40 millions d’euros. Ces pertes cumulées avaient, fin du trimestre dernier, provoqué le départ de Pat Russo, qui a précédé Verwaayen, mais aussi du président du conseil d’administration, Serge Tchuruk.

Au troisième trimestre de cette année, le chiffre d’affaires de 4,065 milliards d’euros a été de 6,6 pour cent inférieur à celui enregistré durant la même période de 2007. Par rapport au deuxième trimestre de 2008, le chiffre d’affaires a reculé de 0,9 pour cent. La société franco-américaine a vu son endettement net croître à 600 millions d’euros au troisième trimestre, ce qui représente une augmentation de quasiment 45 pour cent par rapport au trimestre précédent. La perte d’exploitation, les investissements dans les plans de réorganisation, les coûts de retraite plus élevés et les cours de change défavorables sont les principales causes de la hausse de l’endettement.

En collaboration avec Computable

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