Accord sur le vote hybride

Le vote électronique – ou plutôt hybride – tel qu’il avait été proposé par un consortium d’universités verra bel et bien le jour

Le vote électronique – ou plutôt hybride – tel qu’il avait été proposé par un consortium d’universités verra bel et bien le jour.

Vendredi dernier, le ministre de l’intérieur Patrick Dewael a été chargé de signer un projet d’accord de coopération avec les Régions relatif au développement et à la mise en place d’un système de vote électronique.

Ce nouveau système sera basé sur un concept proposé l’an dernier par un consortium d’universités belges mis en place pour concevoir un système de vote le mieux adapté. Au final, la solution d’un système de vote hybride s’est imposée.

Dans un communiqué de presse, Dewael expose la manière dont le vote se déroulera:

“L’électeur se rend au bureau de vote qui lui a été désigné sur sa convocation. Il est identifié sur la liste des électeurs et il reçoit un support papier ou magnétique de la part du président du bureau de vote.

Il rentre dans l’isoloir, introduit ce support dans la machine à voter, ce qui initie la session de vote. La manière d’émettre son vote sur l’écran de l’ordinateur est identique à celle actuelle à l’exception que l’indication du candidat choisi se fait au moyen d’un écran tactile qui ne requiert plus l’utilisation d’un crayon optique.

Après avoir fait son choix, l’électeur reçoit alors un bulletin papier émis par une imprimante qui reprend de manière visible tous les candidats choisis ainsi que sous forme d’un code-barres ou sur une puce. L’électeur peut ainsi vérifier que la machine à voter a enregistré de manière correcte son vote.

L’électeur plie ensuite son bulletin afin que les noms des candidats ne soient plus visibles à l’oeil nu. Il sort de l’isoloir et remet son bulletin au président qui vérifie qu’aucune marque n’est inscrite dessus. L’électeur glisse ensuite son bulletin dans l’urne.

Le dépouillement se déroule par scanning des codes à barres ou par lecture de la puce présente dans le bulletin de vote. La préparation et l’organisation de ce système de vote sont similaires à celles utilisées actuellement pour le vote automatisé.”

Selon les initiateurs de ce système, l’électeur peut ainsi vérifier si la machine à voter a enregistré de manière correcte les votes qu’il a émis sur l’écran. De même, tout organisme de contrôle pourra vérifier que ce qui est dans le code-à barres ou sur la puce et si l’inscription sur le bulletin de vote sont identiques. Les autorités électorales pourront aussi effectuer, en cas de contestation, un recomptage traditionnel des bulletins de vote.

Une grande campagne d’information à destination des communes sera lancée pour leur faire connaître le nouveau système de vote électronique. Elles pourront ensuite décider d’utiliser ou non le système sauf si la Région les y oblige.

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