’80 pour cent des clics publicitaires sur Facebook émanent de robots’

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

La startup américaine Limited Run affirme que 80 pour cent des clics effectués sur ses pubs Facebook sont l’oeuvre de robots. La petite entreprise, qui a créé une plate-forme pour musiciens, envisage par conséquent de renoncer à toute activité sur Facebook. Seuls 20 pour cent des clics sur les publicités de Limited Run sur Facebook proviendraient de véritables utilisateurs, affirme la startup dans un communiqué. La jeune entreprise technologique suggère qu’elle a utilisé la plupart des outils et méthodes d’analyse internes et externes pour contrôler ses résultats. “En testant le système publicitaire de Facebook, nous avons observé quelques éléments étonnants”, peut-on lire sur le blog et sur la page FB de Limited Run

La startup américaine Limited Run affirme que 80 pour cent des clics effectués sur ses pubs Facebook sont l’oeuvre de robots. La petite entreprise, qui a créé une plate-forme pour musiciens, envisage par conséquent de renoncer à toute activité sur Facebook. Seuls 20 pour cent des clics sur les publicités de Limited Run sur Facebook proviendraient de véritables utilisateurs, affirme la startup dans un communiqué. La jeune entreprise technologique suggère qu’elle a utilisé la plupart des outils et méthodes d’analyse internes et externes pour contrôler ses résultats.

“En testant le système publicitaire de Facebook, nous avons observé quelques éléments étonnants”, peut-on lire sur le blog et sur la page FB de Limited Run. “Facebook nous a fait payer pour de nombreux clics, alors que nous n’avons pu en tracer que 20 pour cent sur notre site.”

Pour pouvoir découvrir ce qui clochait vraiment, Limited Run a conçu son propre outil d’analyse. “Il en est ressorti que 80 pour cent des clics effectués sur nos publicités Facebook étaient l’oeuvre d’utilisateurs chez qui JavaScript était désactivé. Et dans ce cas, il est très malaisé pour un logiciel d’analyse traditionnel de repérer d’où proviennent exactement les clics. En outre, seul 1 à maximum 2 pour cent des clics publicitaires proviennent en temps normal d’appareils dépourvus de JavaScript.”

Pour en savoir plus, les collaborateurs de Limited Run ont installé un ‘pagelogger’ sur leur site. Des résultats qui en ont découlé, il est rapidement apparu que tous les clics en question émanaient de robots. Interrogé pour connaître son point de vue en la matière, Facebook n’a pas réagi.

Appellation Il y a cependant une autre raison pour laquelle la startup entend supprimer sa page sur Facebook. Limited Run poursuit encore et toujours ses activités sous son ancienne appellation Limited Pressing sur la principale plate-forme sociale au monde. Mais pour pouvoir changer cette appellation sur sa page FB, Facebook lui aurait demandé un achat publicitaire d’un montant de 2.000 dollars par mois.

“They said they would allow us to change our name”, peut-on lire sur le blog de Limited Run. “NICE! But only if we agreed to spend $2000 or more in advertising a month. That’s correct. Facebook was holding our name hostage.”

Faut-il encore ajouter que la startup en a assez de Facebook et se tournera dorénavant vers Twitter et Google? “We just don’t want to deal with Facebook anymore.” Des réactions au communiqué de Limited Run, il ressort entre-temps que d’autres entreprises en arrivent à la même conclusion et constatent que la majeure partie des clics publicitaires sont l’oeuvre de robots.

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