80 millions d’euros seulement pour la plate-forme eHealth

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

En comparaison avec les systèmes à l’étranger, la plate-forme e-Health belge s’avère très économique, puisque son prix ne s’élève qu’à 80 millions d’euros sur cinq ans.

En comparaison avec les systèmes à l’étranger, la plate-forme e-Health belge s’avère très économique, puisque son prix ne s’élève qu’à 80 millions d’euros sur cinq ans.

Le National Health Service (NHS) britannique y consacre 15 milliards de livres, les Etats-Unis la bagatelle de 50 milliards de dollars, et la France 1 milliard d’euros, aussi sur cinq ans. Voilà ce qu’on peut lire dans le magazine Le Généraliste.

Cette comparaison de prix a été fournie par Frank Robben, administrateur général de la plate-forme eHealth et, partant, l’homme fort des projets informatiques belges dans les soins de santé. Samedi, l’association des spécialistes belges avait organisé un symposium sur eHealth.

Robben a tenu à réagir à un exposé de l’expert français Laurent Debenedetti qui évoquait la grande variation de prix des différents projets eHealth nationaux, dont les budgets oscillent, selon lui, de “quelques centaines de millions à quelques milliards d’euros.”

Avec ses 80 millions d’euros sur cinq ans, la Belgique est donc nettement en deçà. En soulignant ce faible prix de revient, Frank Robben a réfuté aussi la critique des organisations de médecins, qui lui reprochent de manière persistante le fait que beaucoup trop de puissance est concentrée dans une seule et même personne. Frank Robben est en effet non seulement administrateur général de la plate-forme eHealth, mais aussi administrateur général de la Banque-Carrefour de la Sécurité Sociale et administrateur délégué de la sprl Smals. Smals supporte et accompagne entre autre le programme e-gouvernemental du secteur social.

C’est précisément pourquoi l’infrastructure peut être utilisée de manière optimale, a affirmé Robben, samedi: “Et il n’y a pas de lien entre la plate-forme eHealth et le secteur social. La seule chose, c’est que nous réutilisons l’infrastructure. Cela s’effectue cependant d’une manière totalement autonome et permet à la Belgique de maintenir nettement plus bas le prix de revient de l’informatisation des soins de santé que les autres pays.”

Source: Le Généraliste

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