5 points noirs dans la communication des PME

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Les entreprises occupant de 100 à 400 collaborateurs risquent de perdre chaque année plus de 3.900 euros par collaborateur, si elles n’améliorent pas leur communication inefficace.

Les entreprises occupant de 100 à 400 collaborateurs risquent de perdre chaque année plus de 3.900 euros par collaborateur, si elles n’améliorent pas leur communication inefficace.

Ce calcul a été effectué par les analystes de SIS International Research à la demande de Siemens Enterprise Communications. L’enquête a relevé cinq points noirs auxquels la plupart des PME sont confrontées.

68 pour cent des participants à l’enquête affirment avoir des problèmes en matière de coordination de la communication parmi les membres du personnel. En moyenne, les participants consacrent 3,7 heures par semaine à la coordination de la communication.

68 pour cent des participants affirment aussi que leur travail subit des ralentissements quotidiens, parce qu’ils attendent des informations de tiers qu’ils ont essayé plusieurs fois d’atteindre par divers canaux. Le retard moyen par travailleur de la connaissance est de 3,5 heures par semaine.

Pas moins de 78 pour cent des participants indiquent que la communication indésirable constitue un problème. Chaque semaine, cela prendrait au moins deux heures.

74 pour cent des répondants déclarent consacrer en moyenne 3,3 heures par semaine à des remarques négatives ou à des plaintes de clients, du fait que ces derniers n’ont pas pu les joindre à temps. Cette perte de productivité de 8 pour cent est en soi déjà élevée, mais le coût réel des clients mécontents pourrait être encore supérieur.

61 pour cent des participants connaissent des problèmes d’organisation de sessions de collaboration et consacrent en moyenne 3,3 heures par semaine aux conséquences de l’inaccessibilité de collègues ou d’une réduction de la capacité de collaboration.

Dans beaucoup d’entreprises, ces cinq points noirs sont encore amplifiés par la mobilité croissante des travailleurs de la connaissance. Plus de 50 pour cent des personnes interrogées se considèrent comme des travailleurs mobiles soit à l’intérieur ou à l’extérieur du bureau, soit partiellement ou complètement à la maison. La plupart des PME indiquent que l’amélioration de la communication pour les collaborateurs mobiles mérite une extrême priorité.

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