Les syndicats chez HP utilisent l’atout Kris Peeters

Vendredi dernier, les syndicats chez HP ont été reçus par le ministre-président flamand Kris Peeters. En tant qu’un des principaux clients de HP, le gouvernement flamand pourrait avoir un rôle à jouer en vue de la suppression des licenciements annoncés.

Vendredi dernier, les syndicats chez HP ont été reçus par le ministre-président flamand Kris Peeters. En tant qu’un des principaux clients de HP, le gouvernement flamand pourrait avoir un rôle à jouer en vue de la suppression des licenciements annoncés.

Un nouveau coup étonnant a été joué dans la partie d’échecs qui oppose les syndicats et la direction de HP. Vendredi dernier, le front syndical annonçait en effet que “suite à des indiscrétions”, il est apparu que “des techniciens avaient déjà marqué leur accord pour qu’une grande partie du travail soit délocalisée dans des centres HP ailleurs dans le monde et, dans ce cas, notamment en Pologne. Un sixième à un tiers des emplois que HP entend supprimer, sont liés à la Communauté flamande (sur site ou en matière de livraison et de développement).”

Suite au rachat d’EDS, la Communauté flamande est devenue l’un des principaux clients de services IT de HP. C’est en 2007 qu’EDS et Telindus Belgacom ICT avaient décroché le contrat d’externalisation flamand.

Ce dernier vendredi, le ministre-président flamand Kris Peeters a donc reçu les syndicats. Lors de l’entretien, Peeters a affirmé que le gouvernement flamand n’était formellement pas demandeur d’une délocalisation du travail en Pologne et dans d’autres pays. “HP prétend qu’elle n’envisage cette délocalisation que suite à la demande de la clientèle. A présent que le client dit ne pas le vouloir, HP renoncera-t-elle à son projet?”, se demandent les syndicats.

Peeters a déclaré qu’il allait examiner si au niveau administratif, un accord aurait été donné ou non pour une délocalisation. Luc Chauvin, ICT-manager de l’entité e-government & ICT-Beheer (e-IB) du gouvernement flamand, nous a déjà annoncé qu’actuellement, “rien de concret n’a encore été décidé”. Il a cependant ajouté qu’en ces temps de crise, le gouvernement flamand cherche aussi à faire des économies, y compris sur le pan ICT. “Une sélection stricte des projets et des initiatives encore financièrement possibles s’impose. Dans ce cadre, toutes les alternatives et options sont évaluées.”

Selon les syndicats, Kris Peeters a en tout cas affirmé qu’en tant que client, il allait insister sur le maintien de l’emploi chez nous. “Si les déclarations du gouvernement flamand s’avèrent exactes, aujourd’hui déjà, jusqu’à 100 des 324 licenciements devraient pouvoir être évités”, ajoutent-ils encore, pleins d’espoir.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire