La Belgique se distingue dans l’espace avec Herschel

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Avec le lancement réussi du télescope infrarouge Herschel, c’est une fois de plus une prouesse de la science et du savoir-faire ICT de notre pays qui se retrouve dans l’espace.

Avec le lancement réussi du télescope infrarouge Herschel, c’est une fois de plus une prouesse de la science et du savoir-faire ICT de notre pays qui se retrouve dans l’espace.

L’Instituut voor Sterrenkunde de la KU Leuven a fourni le ‘photodetector array camera & spectrometer’ (PACS) conçu pour étudier le rayonnement infrarouge dans l’espace. Le professeur Christoffel Waelkens en est le ‘co-principal investigator’.

Au moyen de cet instrument – et d’autres -, le Herschel Space Observatory pourra observer les objets ‘froids’ comme les nébuleuses autour des étoiles, les étoiles naissantes, etc. Les collaborateurs de Louvain sont également activement impliqués dans la mise au pont et le calibrage du PACS (y compris dans l’espace), afin que dès octobre, des observations scientifiques soient possibles. Le satellite a suffisamment d’hélium liquide à bord pour utiliser le télescope pendant trois ans. Une partie importante du logiciel embarqué a également été écrite à Louvain. Ce logiciel est conçu pour traiter les données générées par Herschel.

Outre l’Instituut voor Sterrenkunde de la KU Leuven, d’autres organismes belges sont aussi parties prenantes du projet. Il s’agit du Centre Spatial de Liège et d’OIP d’Audenaerde. Et à côté des chercheurs de la KU Leuven, on retrouve aussi des collaborateurs des universités de Gand, Liège et Bruxelles, ainsi que de l’observatoire d’Uccle. Il en résulte que les scientifiques de notre pays se sont assurés des centaines heures d’observation sur ce système.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire