L’Union européenne envisage des mesures contre les messages de haine sur internet

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L’UE est en train d’envisager d’élaborer une législation relative à la façon dont des entreprises telles Facebook, Google et Twitter abordent les incitations à la haine et à la violence sur internet. Voilà ce qui figure dans un projet de document que l’agence de presse Reuters a pu consulter.

Dans ce document, on peut lire que selon la Commission européenne, il y a une trop grande fragmentation dans la manière dont le contenu illégal est supprimé. “Ces écarts sont justifiés dans certains cas (par exemple pour certains types de contenu illicite), mais dans d’autres cas, ils réduisent l’effectivité du système (ce qui entraîne notamment du retard dans la mise hors ligne de la propagande terroriste) “, selon la Commission européenne.

L’une des mesures envisagées par la Commission implique que les plates-formes en ligne soient tenues pour responsables de tout contenu illégal, si elles ne font pas l’effort de rechercher activement ce genre de contenu. La Commission espère ainsi que les entreprises agiront de manière plus proactive.

L’année dernière, Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft avaient accepté un code de conduite proposé par l’UE en vue de supprimer dans les 24 heures les messages de haine en ligne. Ces réseaux sociaux étaient à l’époque critiqués par la Commission, parce qu’ils ne réagissaient pas suffisamment vite.

Il n’y a guère, l’Allemagne avait annoncé une proposition de loi prévoyant d’infliger des amendes pouvant s’élever à cinquante millions d’euros au cas où les entreprises de médias sociaux ne parviendraient pas à supprimer tout contenu illégal dans les sept jours. En Grande-Bretagne, la BBC et le journal The Times ont récemment encore créé l’émoi, parce qu’ils estimaient que Facebook n’est souvent pas à même de supprimer du contenu indésirable, même après qu’on le lui en fait rapport.

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