Test de l’imprimante HP Officejet 6500A Plus All-in-One
HP Officejet 6500A Plus : Jet d’encre multi-fonctions ethernet et wifi
L’imprimante HP Officejet 6500A Plus est un modèle All-In-One à jet d’encre couleur qui permet d’imprimer, de numériser, de copier et de faxer. Compatible Mac et Windows, elle peut être utilisée avec un câble USB 2.0, un câble Ethernet ou en Wifi. Elle fonctionne de manière autonome ou à l’aide d’un ordinateur selon les besoins et supporte AirPrint pour autant que l’on possède un iPhone ou un iPad équipé de iOS 4.X minimum.
L’installation
Le déballage de l’imprimante se fait très rapidement, celle-ci ne se composant que de deux parties : l’unité centrale et le module recto-verso. Ce dernier vient s’encapsuler très facilement à l’arrière de l’imprimante et il est d’ailleurs impossible de se tromper grâce à un code couleur permettant de rapidement trouver le bon sens pour attacher le tout.
Compatible aussi bien Windows que Mac, l’imprimante peut être configurée directement via le Wifi ou le réseau. Bien entendu, une utilisation en UB 2.0 est également prise en charge. L’installation se fait sans heurt sur les deux systèmes d’exploitation. Sur le Mac, le support de Bonjour permet à l’ordinateur de trouver l’imprimante sans même devoir lancer le CD d’installation de HP mais, ce dernier permettra de profiter des différents outils qui accompagnent la 6500.
Bien entendu, si la détection en USB et en ethernet est instantanée (pour autant, pour l’ethernet, que votre réseau attribue des adresses IP automatiquement), en Wifi, il faudra préalablement sélectionner le bon réseau et introduire un éventuel mot de passe Wep ou WPA. C’est la partie la moins agréable de l’installation. On peut taper directement ce mot de passe grâce à un clavier complet sur l’écran tactile mais, même si avec de gros doigts, le caractère est sélectionné correctement, un léger temps s’écoule entre la pression du doigt et l’affichage à l’écran. Cela introduit très vite des confusions et l’on se surprend à retaper le dernier caractère qu’on obtient donc deux fois. La touche retour charriot ne déroge pas à ce petit défaut et l’on efface alors deux lettres au lieu d’une seule. C’est rapidement énervant.
On peut aussi choisir le pavé numérique à droite de l’écran mais, il faudra passer par la méthode GSM (où il faut taper 3 fois sur le chiffre 3 pour faire un F, deux fois sur le 5 pour un K et ainsi de suite) ce qui est, il faut l’avouer, peu confortable.
Par contre, si votre routeur est compatible avec la fonction WPS, plus besoin d’introduire quoi que ce soit, l’imprimante prend également cette norme en charge ce qui permet, d’une simple pression sur un bouton, d’établir la connexion. Bien plus facile.
Par la suite, l’utilisation de ce petit écran tactile n’est ni bonne, ni mauvaise. Il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois avant de valider un écran mais, c’est sans doute une question d’habitude. La petite taille de l’écran (6 cm) ne permet pas vraiment de miracle sur ce point. Toutes les mains n’auront pas nécessairement le même problème.
L’impression : Rapide et pas (trop) bruyante.
Il faut préciser tout de suite que le but de ce test n’est pas de vérifier les données fournies par le constructeur sur le nombre de pages à la minute mais, plutôt, de donner une impression générale à l’usage de cette imprimante. La plupart des utilisateurs ne vont d’ailleurs pas exiger un respect pointilleux de ces vitesses.
A froid, l’imprimante a besoin d’un peu de temps pour sortir la première feuille. Une bonne quinzaine de secondes. Une latence différente selon les modèles et les marques mais toujours présente que ce soit en jet d’encre ou en laser. Pour les pages suivantes, la vitesse est plus que raisonnable et semble correspondre aux 7 pages par minute en couleurs. Bien entendu, cela dépendra fortement de la complexité du document, de la qualité demandée et du type de support. Si vous imprimez plusieurs photos sur du papier idoine, l’imprimante va tenir compte du temps de séchage et la durée totale d’impression en sera naturellement impactée.
En mode brouillon, l’impression et vraiment très rapide, trop même puisqu’il est arrivé qu’une feuille soit éjectée un peu trop violemment et se retrouve hors du plateau de récupération. A cette vitesse là, l’imprimante est très bruyante mais, ne provoque pas trop de secousses. Bref, tout ne se met pas à trembler sur le bureau où elle est posée.
Sur du papier normal, les couleurs sur les photos sont vraiment très bien rendues. Elles ne sont pas baveuses, ne débordent pas sur les zones blanches, les couleurs primaires (magenta, cyan, jaune.) sont franches et sans défaut. Les nuances plus pâles ne se perdent pas et le contraste est respecté. Les noirs sont bien restitués même s’ils ont tendance à ne pas être totalement uniformes. Mais, c’est un défaut qui disparaît sur du papier photo. De même, sur du papier normal, un matériaux luisant présent sur la photo (une étoffe de soie ou un métal chromé par exemple) donnera une impression peu fidèle mais, une fois de plus, l’utilisation d’un papier photo fait oublier ce détail.
L’édition de documents composés de textes et d’éléments graphiques légers ne souffre d’aucun défaut et une utilisation bureautique quotidienne de cette imprimante est tout à fait envisageable.
Impression sans ordinateur
L’écran tactile permet de sélectionner des photos sur une carte mémoire (MS-Duo, SD, XD ou MMC) pour les imprimer de diverses manières. On apprécie la possibilité de faire quelques modifications avant de lancer l’impression comme d’appliquer l’une ou l’autre rotation à l’image par exemple. Pratique aussi le message d’alerte quand le papier chargé ne correspond pas (A4 au lieu de 10×15 par exemple) et la possibilité de passer outre cette alerte.
L’interface est en outre très simple d’utilisation et efficace. S’il est toujours plus confortable de faire sa sélection sur l’ordinateur via le gestionnaire de photos avec lequel on a l’habitude de travailler, l’imprimante s’en sort très bien. De plus, le chargement des photos et le traitement de celles-ci pour l’envoi à l’impression sont très rapides.
Faute de matériel compatible à disposition, il n’a pas été possible de tester AirPrint; Cependant, l’utilisation de l’application gratuite pour iPhone/iPod Touch, HP iPrint Photo, n’a pas permis d’imprimer quoi que ce soit correctement. Au mieux, une photo prise avec l’iPhone s’imprimait à moitié, au pire, rien ne se passait.
Annoncée comme économe, la HP 6500 A Plus ne nous a pas réellement séduit sur ce point. Livrée avec des cartouches de type “démarrage”, l’imprimante semblait avoir pas mal épuisé ses réserves au bout des 10 jours d’utilisation pour ce test. Mais, très difficile de tirer une conclusion objective puisque l’indicateur de niveaux de l’application livrée avec l’imprimante ne donnait pas les mêmes valeurs que celui directement intégré à Mac OS X.
Numérisation
Si l’on a installé les outils proposés par HP, la 6500 est quasi autonome pour scanner vers un ordinateur. Il ne faut, en effet, pas nécessairement lancer la numérisation depuis celui-ci mais bien, directement, depuis l’imprimante. Le fichier sera automatiquement copié vers le dossier par défaut des documents de l’ordinateur qu’on aura sélectionné sur une liste à l’écran tactile. On pourra aussi préférer envoyer le résultat sur une carte mémoire. On regrettera toutefois l’absence d’un port permettant l’utilisation d’une clé USB, format plus pratique pour le transport des fichiers.
Deux méthodes de numérisation sont disponibles : une vitre à plat ou un chargeur automatique. Si ce dernier est pratique pour rapidemment numériser un document en un minimum de manipulations, on regrettera que bien souvent, le résultat ne soit pas parfait. L’orientation ne semble pas tout à fait droite. Il faut vraiment faire très attention à bien positionner le document et à le caler entre les guides de l’imprimante avant de lancer la numérisation. Une opération que l’on pensait justement éviter avec un tel dispositif, par rapport à la vitre à plat traditionnelle. Néanmoins, dans la plupart des cas, l’orientation du résultat est plus que satisfaisante.
Le chargeur automatique ne gère pas la numérisation de recto-verso, fonctionnalité généralement réservée à des imprimantes de gammes supérieures. Néanmoins, il est tout à fait possible de scanner des documents de ce genre de manière manuelle. Il faudra alors initier la numérisation depuis un ordinateur et la clôturer seulement quand toutes les feuilles et pages sont scannées. On obtiendra alors un seul document (PDF par exemple) contenant le tout.
L’OCR livré en standard est developpé par IRIS, la société belge leader dans le domaine et qu’on ne présente plus. Si la reconnaissance est relativement bonne sur la plupart des documents composés de textes seulement, cela se corse sur des compositions agrémentées de photos, d’alinéas ou de cadres comme une page de journal par exemple. Dans les cas plus complexes, il faudra recourir à un OCR complet . On regrettera par exemple l’impossibilité de vérifier le résultat avant de la valider (en corrigeant certaines mauvaises interprétations par exemple).
Quel qu’ait été le mode de numérisation ou le type de document, l’imprimante n’a jamais donné de signes de lenteur pour accomplir sa tâche. Le scan est rapide et l’on a jamais l’impression de devoir attendre l’accomplissement du processus.
La partie fax n’a pas été testée.
En conclusion, l’imprimante HP 6500A Plus est un très bon choix pour une petite structure, un indépendant ou même une famille nombreuse aux activités scolaires multiples. Les enseignants apprécieront d’ailleurs sa flexibilité. L’encombrement sur le bureau est plus qu’acceptable au regard du nombre de fonctions réunies : 476 x 450 x 258 mm.
La sensation de qualité de finition à laquelle HP nous a habitué est ici bien présente et la manipulation du chargeur automatique ou du panneau recouvrant la vitre de numérisation n’ont laissé apparaître aucun défaut à ce niveau. Dans le cadre d’une utilisation quotidienne par des adultes ou des adolescents, c’est un produit qui devrait tenir le coup.
Les plus
Vitesse d’impression après la première pageQualité des couleurs même sur du papier normalExcellente compatibilité Mac et WindowsFacilité de numérisationL’impression de qualité des matériauxLe prix
Les moins
Ecran tactile lent à répondrePas de prise en charge d’une clé USBMode brouillon particulièrement bruyantManque de précision du chargeur automatique
L’imprimante HP6500 A Plus est actuellement disponible pour environ 170 € HTVA.
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