Même les smartphones à prix abordable performent bien
Nous avons testé 9 smartphones Android octo-coeur dans 2 segments du marché : moyen supérieur et haut de gamme.
Tous les smartphones testés possèdent un écran tactile d’une diagonale d’au moins 6” (15,24 cm) pour une résolution d’écran de 269 PPI au minimum. Plusieurs caractéristiques communes, comme un CPU à huit coeurs, une capacité de stockage d’au moins 128 Go et 3 Go de RAM, un appareil photo à 2 lentilles ou plus ainsi qu’un capteur d’empreintes digitales, étaient considérées voici peu encore comme ‘haut de gamme’.
Pourtant, le smartphone testé le meilleur marché ne coûte que 199 ?, tandis que le plus cher revient à 949 ?. Cet appareil le plus cher est-il 5 fois ‘meilleur’ que le moins cher ? Non, d’après nos tests. Par ailleurs, le smartphone apparaît toujours plus comme un produit de commodité, comme ce fut le cas pour le laptop, la tablette, etc.
Vous pouvez consacrer beaucoup d’argent à un smartphone, mais dans un environnement professionnel, les modèles meilleur marché fonctionnent certainement aussi bien. Ne serait-ce que parce que tous les smartphones testés exploitent le même système d’exploitation Android 9.
Méthode de test
Nous avons évalué chaque smartphone sur base de près de 200 critères techniques différents. Par ailleurs, nous avons exécuté plusieurs bancs d’essai (BAPCO, Futuremark, GFXBench). La méthode de test est largement identique à celle utilisée l’an dernier (cf. nos archives en ligne).
Huawei P30 Lite
Ce smartphone abordable de Huawei ressemble fortement au OnePlus 7, mais à l’intérieur surtout au Motorola One Vision et au Samsung Galaxy A70. Tous trois ont un équipement comparable, offrent des performances de bancs d’essai largement comparables et coûtent environ le même prix. Le LG Q60 encore meilleur marché preste, assez logiquement (mais pas nettement) moins bien dans les bancs d’essai, mais offre une autonomie quelque peu supérieure à celle de ce P30 Lite, même si dans ce domaine, le Samsung A79 se révèle être le meilleur des smartphones milieu de gamme testés. Commercialisé à un prix relativement intéressant, le P30 Lite propose des caractéristiques qui étaient encore l’apanage de modèles haut de gamme voici quelques mois seulement. Il s’agit du modèle le plus fin et le plus léger de tous les smartphones testés ici.
Prix TVA incl. : ? 299 (4 GO/128 GO)
Score de prestation : 67/100
Score prix/performances : 66/100
Huawei P30 Pro
Le Huawei P30 Pro diffère à peine d’aspect extérieur du Samsung Galaxy S10+. Ce P30 Pro est un peu plus gros, plus épais et plus lourd, n’a pas de prise audio 3,5 mm dans le bas, tandis que la caméra selfie se trouve au milieu plutôt que sur le côté de l’écran. Les 3 lentilles de l’appareil photo principal à l’arrière sont placées verticalement et non horizontalement. Les deux smartphones ont des écrans Amoled incurvés d’assez grande taille, avec des couches de protection en verre à l’avant et à l’arrière qui gardent la moindre empreinte digitale et qui rendent l’appareil particulièrement lisse (une lingette adaptée est presque un must). Le capteur d’empreintes digitales se situe sous l’écran pour les deux appareils.
L’intérieur présente évidemment certaines différences. Ainsi, l’interface EMUI de Huawei impacte plus nettement Android 9 que l’interface IU de Samsung. Le P30 Pro propose une résolution d’écran inférieure et dès lors aussi une densité de points moindre. La qualité de l’écran est excellente, même si elle est encore un peu supérieure sur le Galaxy S10+. A l’inverse, la qualité photo et vidéo de l’appareil photo principal du P30 Pro est un peu meilleure que celle du Galaxy S10+. Dans le banc d’essai photo et vidéo DxOMark Mobile, le P30 Pro atteint 112 points, contre 109 points pour le Galaxy S10+.
Le P30 Pro existe en 2 versions, à 128 Go et 256 Go de capacité de stockage. Celle-ci peut être étendue à l’aide d’une carte nano-mémoire Huawei dans la 2e fente SIM. Malheureusement, l’appareil n’accepte pas la carte microSD standard.
L’ajout d’un écran et d’un clavier transforment ce smartphone en un appareil de bureau Chrome à part entière, ce qui évite de devoir transporter nécessairement un ‘laptop’. L’écran fait office de surface tactile, même si vous pouvez ajouter une souris sans fil classique.
Prix TVA incl. : ? 799 (8 GO/128 GO); a 899 (8 GO/256 GO)
Score de prestation : 87/100
Score prix/performances : 62/100
LLG Q60
Le LG Q60 est le smartphone le moins cher de ce test, même si vous ne le remarquerez pas de l’extérieur. L’air de famille avec le grand frère Q8s ThinQ plus coûteux est indéniable. Ce n’est qu’en s’arrêtant aux détails que l’on constate que la face arrière du modèle moins cher est en plastique brillant plutôt qu’en verre solide. Le Q60 est un peu plus épais et lourd, mais la différence majeure réside évidemment dans l’écran et le jeu de puces utilisé. Le Q60 est doté d’un écran IPS classique. Il est un peu plus grand que celui du Q8s ThinQ, mais offre une résolution nettement inférieure. De même, le jeu de puces MediaTek est moins puissant. Le Q60 est toutefois, tout comme le Q8s ThinQ, résistant à l’humidité et à la poussière. Ce smartphone peut effectuer des tâches Android classiques, mais se révèle trop lent pour des jeux 3D puissants. La batterie offre certes une bonne autonomie.
Prix TVA incl. : ? 199 (3 GO/64 GO)
Score de prestation : 57/100
Score prix/performances : 73/100
LG Q8s ThinQ
Le successeur du LG Q7 ThinQ testé l’an dernier s’améliore sur plusieurs plans. Ecran, batterie, appareil photo et design sont en progrès. L’ancien modèle ne performait pas vraiment bien par rapport au nouveau dans nos tests de batteries. Les meilleures performances de la batterie s’expliquent sans doute non seulement par l’écran, mais aussi par le jeu de puces, identique à celui que l’on retrouve dans les OnePlus 7 et Sony Xperia X1 très comparables. Le Q8s ThinQ offre des performances qui se situent entre les deux : le OnePlus est un peu plus rapide et le Xperia un peu plus lent. Si l’on compare les 3, le smartphone de LG est de peu le plus mince et en tout cas le plus léger. Le Q8 ThinQ répond aux normes IP68 et MIL-STD-810G et supporte donc un choc léger. Le capteur d’empreintes digitales rond se trouve toutefois à l’arrière et non sous le verre comme dans le OnePlus 7.
LG participe aussi à la ‘guerre de l’appareil photo’ dans laquelle chaque fabricant de smartphone tente aujourd’hui de se distinguer. Dans le DxOMark Mobile, ce smartphone obtient un score de 96 points, comparable à celui du OnePlus 7.
Officiellement, ce smartphone coûte plus cher que le OnePlus 7 comparable, mais certaines remises permettent au Coréen de proposer un niveau de prix similaire. Par rapport au OnePlus 7, le LG Q8s ThinQ a l’avantage de posséder un châssis relativement étanche et résistant aux poussières, tout en étant plus mince et plus léger, outre qu’il est à nos yeux plus esthétique. En revanche, l’interface UX de LG impacte plus profondément Android que l’Oxygen- OS du OnePlus. LG n’est pas ailleurs pas réputé pour des mises à niveau rapides.
Prix TVA incl. : ? 699 (6 GO/128 GO)
Score de prestation : 78/100
Score prix/performances : 58/100
Motorola One Vision
Le One Vision est architecturé autour d’un jeu de puces Samsung Exynos 9609 au lieu d’un jeu de puces Qualcomm Snapdragon comme tel était généralement le cas jusqu’ici chez Motorola. Pour la première fois, un fabricant connu utilise le jeu de puces pour smartphone d’un concurrent. Jusqu’ici, Samsung n’était parvenue à convaincre que quelques fabricants chinois inconnus chez nous d’utiliser l’Exynos-SoC.
Motorola se spécialise dans les smartphones dignes de ce nom à un prix démocratique. Dans cette stratégie, le One Vision est pour l’instant un ‘milieu de gamme’ qui fait figure de modèle haut de gamme dans l’offre Motorola. Commercialisé à prix économique, ce mobile offre pas mal de caractéristiques qui sont vendues à un prix actuellement plus élevé par la concurrence. Ainsi, la face arrière du boîtier résistant à la poussière et à l’humidité possède une couche de protection en verre. Le capteur d’empreintes digitales se trouve à l’arrière. C’est là que se situent également les 2 lentilles du double appareil photo.
Comme son nom l’indique, le One Vision exploite la version allégée AndroidOne de Google Android qui est identique à Android 9, mais est moins lourde et est déchargée d’applis peu utilisées. (Celles-ci peuvent d’ailleurs être réinstallées pour obtenir quand même un smartphone Android 9 à part entière) Google garantit 2 ans de mises à jour logicielles, dont la mise à jour mensuelle de sécurité. Des fonctions de sécurité comme Play Protect, Find My Device et Chrome Safe Brow-sing sont actives en standard. Cet Android ‘clean’ permet d’obtenir un smartphone plus réactif, même avec un jeu de puces moins puissant que dans les véritables modèles de haut de gamme.
Prix TVA incl. : ? 299 (4 GO/128 GO)
Score de prestation : 67/100
Score prix/performances : 66/100
OnePlus 7
Le fabricant chinois OnePlus est très réputé pour commercialiser des smartphones avancés à un prix un peu inférieur à celui des Apple et Samsung de ce monde. Le OnePlus 7 est à un modèle près le smartphone le plus haut de sa gamme. Vous trouverez un test du OnePlus 7 Pro plus cher sur notre site Web. Les 2 modèles partagent d’ailleurs le même jeu de puces Qualcomm Snapdragon 855 que l’on retrouve d’ailleurs aussi dans le LG Q8s ThinQ et le Sony Xperia 1.
Le OnePlus 7 est disponible avec 6 ou 8 Go de RAM ainsi que 128 ou 256 Go de capacité de stockage, sans possibilité d’extension toutefois. Le OnePlus 7 est un peu plus grand et plus épais que les modèles haut de gamme testés ici de LG, Samsung et Sony, mais est un peu plus petit et plus léger que le P30 Pro de Huawei. En termes de portabilité, il n’existe toutefois pratiquement aucune différence.
Le OnePlus 7 n’a toutefois pas la certification IP en matière de résistance à la poussière et d’étanchéité. Tout comme dans le Samsung Galaxy S10+ et le Huawei P30 Pro, le capteur d’empreintes digitales se trouve en dessous de l’écran. Le OnePlus exploite la variante d’Android OxygenOS maison. La version 9. x est basée sur Android 9. Il n’y a guère de différence pratique avec les autres smartphones Android testés ici, même si OxygenOS est plus clair et moins encombré. N’oubliez toutefois pas que ce système d’exploitation développé en Chine intègre différents mécanismes de collecte de données dont la finalité n’est pas toujours très claire. Certes, la toute grande majorité des fabricants de smartphones collectent des masses de données en arrière-plan. Un ‘opt-out’ total n’étant pas toujours possible, il vous appartient donc de décider ce que vous souhaitez confier et à qui.
Prix TVA incl. : ? 555 (6 GO/128 GO); ? 734 (8 GO/256 GO)
Score de prestation : 79/100
Score prix/performances : 58/100
Samsung Galaxy A70
Le Galaxy A70 à prix abordable s’appuie, contrairement à son grand frère plus coûteux, sur un ‘system-on-a-chip’ Qualcomm plutôt que Samsung. Le rapport entre l’écran et le boîtier n’est que de quelque pour cent en dessous de celui du Galaxy S10+ nettement plus cher (86% contre 88%). Pourtant, il s’agit du smartphone le plus grand et le plus lourd, mais pas le plus épais du test. Les angles du châssis design sont arrondis, mais seul l’avant dispose d’une couche de protection en verre, le reste étant en plastique brillant. Le capteur d’empreintes digitales se trouve en dessous de l’écran et fonctionne aussi bien que celui de son grand frère, même s’il s’agit ici d’un capteur optique et non pas ultrasonique. Autre similarité, les 3 appareils photo principaux, offrant certes une résolution de points moindre. Par ailleurs, ce smartphone supporte également la charge rapide. Il n’y a pas encore de DxOMark Mobile pour ce smartphone. (Le prédécesseur A50 avec un appareil photo assez comparable atteint dans ce test 83 points) Sont absents un DAC, un chargeur sans fil et un mode ‘desktop’, pas plus qu’une sortie vidéo via USB-C. Parmi les smartphones milieu de gamme testés, ce Galaxy A70 obtient de loin les meilleurs résultats dans les tests de batterie.
Prix TVA incl. : ? 349 (6 GO/128 GO)
Score de prestation : 72/100
Score prix/performances : 65/100
Samsung Galaxy S10+
La version la plus chère du Galaxy S10+ offre 1 To de capacité de stockage et 12 Go de mémoire de travail ! Nous avons testé la version de base à 8 Go de RAM et 128 Go de stockage. D’aspect extérieur, il ne semble y avoir que peu de différences par rapport à son prédécesseur, le Galaxy S9+ qui, comme nous l’indiquions dans notre test de l’an dernier, ressemblait très fortement à son prédécesseur, le Galaxy S8+. Le S9+ disposait malheureusement d’une batterie de piètre qualité par rapport au S8+, un élément que Samsung a heureusement rectifié. Selon les bancs d’essai utilisés, la batterie du nouveau smartphone offre une autonomie comparable à celle du S8+. Les modèles haut de gamme de plusieurs autres constructeurs (OnePlus, LG, Huawei) ont toutefois une autonomie quelque peu supérieure. Le Galaxy S10+ peut, comme le Huawei P30 Pro, charger d’autres appareils et ce, tant sans fil (via Wireless PowerShare) que par câble (avec l’USB Power Delivery). En cas d’urgence, il peut être pratique de pouvoir par exemple recharger son casque ou sa montre intelligente via ce smartphone.
Le Galaxy 10S+ présente un boîtier de verre solide (avec protection IP68). Il est esthétiquement réussi, mais le verre est et reste un nid à taches. Samsung participe par ailleurs à la ‘guerre de l’appareil photo’. Pour preuve, un 3e appareil photo est ajouté par rapport à son prédécesseur. Dans le test de photo et de vidéo DxOMark Mobile, seul le Huawei P30 Pro obtient un meilleur score, démontrant qu’il s’agit de l’un des smartphones de photographie les plus performants du moment.
Nous pourrions encore évoquer longuement les caractéristiques (DAC 32 bits, capteur d’empreintes sous le verre), mais nous vous renvoyons à notre site Web pour tous les détails. Le test date de mars et entre-temps, certains problèmes évoqués au niveau du capteur d’empreintes ont été résolus. Un élément qui ne figure pas dans le test et qui pourrait intéresser les utilisateurs professionnels est le mode ‘desktop’ intégré. De même, il est possible de désactiver largement le ‘crapware’ indiqué durant la mise en service.
Prix TVA incl. : ? 779 (8 GO/128 GO); ? 1.024 (8 GO/512 GO); ? 1.275 (12 GO/1 TO/Galaxy Watch Silver compris)
Score de prestation : 89/100
Score prix/performances : 63/100
Sony Xperia 1
Avec son Xperia 1, Sony tente à nouveau de s’imposer sur le haut de gamme du marché du smartphone. Ce modèle ‘premium’ se mesure tant au niveau du prix que des fonctions avec les modèles haut de gamme des leaders Samsung, Apple et Huawei. Sony s’efforce de conquérir une niche en misant largement sur les fonctions multimédias, sans pour autant négliger les fonctions classiques d’un smartphone moderne. Le Xperia 1 est d’ailleurs articulé autour du même jeu de puces Qualcomm que le OnePlus 7 et le Samsung Galaxy S10+. Il s’agit d’un modèle étonnamment plus allongé que tous les autres smartphones testés, grâce au format d’image CinemaWide 21 : 9 de son superbe écran OLED 643 PPI. Ceci présente différents avantages, dont une production de couleurs plus précise en vidéo de Netflix et la possibilité d’ouvrir deux fenêtres d’applis l’une à côté de l’autre.
Par ailleurs, il est parfaitement possible d’utiliser le Xperia 1 d’une seule main, notamment grâce aux capteurs spéciaux (désactivables) des deux côtés, ce qui permet notamment d’activer d’une seule main un sous-menu ou de scinder l’écran. Le capteur d’empreintes se situe d’ailleurs également sur le côté.
Au-delà de l’écran, les fonctions d’audio et de photo sont tout aussi avancées. Au niveau audio, l’audio Hi-Res est pleinement supporté, tandis que pour la photo, l’appareil photo principal offre 3 capteurs 12 MP séparés, avec stabilisation optique d’image et de vidéo ainsi qu’un zoom optique 2X.
La plupart des applis préinstallées – mais pas toutes – peuvent être décochées durant la procédure d’installation. La gestion de batterie de Sony impacte relativement fort le fonctionnement des applis standards. Certaines des optimisations de batterie ne peuvent être désactivées. Si les utilisateurs normaux n’y verront aucun problème, il n’empêche que ce Xperia 1 est le seul smartphone haut de gamme à ne pas avoir réussi le banc d’essai Bapco Appmark jusqu’au bout étant donné que l’appareil s’éteint après un certain temps en raison d’une fonction d’optimalisation.
Prix TVA incl. : ? 949 (8 GO/128 GO)
Score de prestation : 83/100
Score prix/performances : 58/100
Conclusion
Les performances des smartphones haut de gamme de Huawei, LG, OnePlus, Samsung et Sony sont relativement proches. Le Huawei P30 Pro brille par son autonomie, sachant que le logiciel impacte fortement le fonctionnement de certaines applis pour économiser la batterie. Vous pouvez y remédier afin que certaines applis ne s’arrêtent pas de manière non désirée, mais cela diminuera logiquement l’autonomie de l’appareil. Le Huawei P30 Pro et le Samsung Galaxy S10+ sont les seuls du test à offrir un mode ‘desktop’ à part entière, ce qui leur permet d’agir comme un ‘mini-laptop’. Dans un environnement professionnel, cette fonction peut se révéler pratique. Notez cependant que les appareils de la prochaine génération de smartphones Android disposeront sans doute tous de ce mode ‘desktop’ puisque cette fonctionnalité sera intégrée dans Android 10 qui sera lancé prochainement.
Au niveau des smartphones plus abordables, nous avons été personnellement charmés par le Motorola OneVision, surtout en raison de son environnement Android particulièrement allégé.
Consultez le tableau sur notre site Web http://datanews.levif.be/smartphones2019 pour le détail des informations de produits et des résultats de tests.
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