Les entreprises belges adoptent toujours plus les services cloud
Seule une petite minorité d’entreprises belges ne fait pas appel à des services cloud. Par ailleurs, on constate une évolution claire vers un seul cloud, tant public que privé.
Plus la taille de l’entreprise est grande en termes de personnel, plus les services cloud sont massivement utilisés. Ainsi, dans les grandes entreprises de plus de 500 personnes, il s’agit de 88% des répondants selon l’enquête ICT Guide de Data News. Mais dans les plus petites entreprises de moins de 50 personnes également, le pourcentage de 73% se révèle élevé. Les motivations qui expliquent le recours massif aux services cloud sont multiples, mais la flexibilité est citée avec 30% comme la raison principale, suivie de la fiabilité (24%), de l’évolutivité (18%) et de l’efficacité en termes de coûts (15%).
Nous avons par ailleurs demandé aux entreprises quelle avait été l’évolution de l’utilisation du cloud au cours des 2 dernières années. Dans les grandes entreprises, l’évolution se fait davantage vers le cloud privé (50,7%), tandis que 33% migrent également vers le cloud public. Et dans les plus petites entreprises, la tendance est similaire, tout en étant moins prononcée. Seules les très petites entreprises du pays indiquent à plus d’un tiers qu’elles n’ont enregistré aucune évolution ces 2 dernières années.
Répartition géographique
Au niveau de l’hébergement des données, les entreprises belges privilégient tant les centres de données et fournisseurs d’hébergement locaux qu’internationaux. Une majorité de 62% précise utiliser au moins un centre de données et/ou hébergeur belge. Par ailleurs, 55% font appel à au moins un centre de données et/ou hébergeur international. En d’autres termes, de nombreuses entreprises ‘répartissent’ leur hébergement sur plusieurs acteurs, tant en Belgique qu’à l’étranger.
Mais qu’en est-il de l’avenir du cloud et des centres de données? Quelle technologie apparaît comme la plus prometteuse pour s’imposer à l’avenir? Plusieurs réponses étaient possibles, mais une s’est imposée nettement avec 66%: l’intelligence artificielle associée à une infrastructure auto-apprenante et autogérée. Aux 2e et 3e places, on retrouve l’informatique quantique (26%) et l’information sans serveur (21%).
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