L’ERP ‘in-memory’ en pratique

NMC compte 300 utilisateurs dans son environnement SAP. Pour leur permettre de travailler sur une infrastructure performante et stable, l’entreprise a combiné SAP HANA à Cisco Flexpod.

NMC est un groupe international qui produit de la mousse synthétique. Son quartier général est installé à Eynatten en Belgique germanophone. Cette entreprise familiale emploie 1.600 personnes dans le monde et compte, outre son siège central liégeois, 15 sites en Allemagne, France, Pologne, Suède, Royaume-Uni, Russie et Brésil. La mousse produite par NMC se retrouve dans les matériaux d’isolation et d’emballage, les solutions d’intérieur, les systèmes de sol et différentes applications industrielles.

Nouveau chapitre

” Nous travaillons depuis 7 ans déjà sur une base de données SAP”, explique Dieter Huppertz, IT Operations & Infrastructure Manager chez NMC. “Il était grand temps d’entamer un nouveau chapitre. Une étape intéressante non seulement sur un plan purement opérationnel, mais aussi au niveau des licences nécessaires. ” En l’occurrence, NMC a opté pour la base de données en mémoire SAP HANA, sachant que l’entreprise recherchait une solution puissante. ” L’ensemble de l’environnement SAP est centralisé à Eynatten, nos collaborateurs se connectant sur cette plate-forme depuis la plupart des sièges. ”

NMC disposait depuis longtemps d’un environnement virtualisé avec VMware et des serveurs de Dell. La migration vers SAP HANA a incité l’entreprise à reconsidérer d’autres éléments de son infrastructure IT. Pour ce faire, NMC a collaboré avec Uptime, l’entité d’infrastructure de Cronos. NMC a établi une liste de ses besoins pour optimiser le fonctionnement de SAP HANA. Et sur base de ce cahier des charges, Uptime a proposé de combiner Cisco et NetApp.

Performances accrues, gestion simplifiée

En pratique, NMC a mis en place son propre Flexpod, une solution d’infrastructure convergée basée sur le Cisco UCS Mini avec 1 To de RAM et un All-Flash FAS de NetApp. Cette plate-forme permet aux 300 utilisateurs de la plate-forme EPR de NMC de profiter de manière optimale de la vitesse de la base de données SAP HANA. En pratique, 110 machines virtuelles sont installées sur 8 lames réparties de manière équilibrée entre 2 datacenters selon une configuration actif-actif. ” La différence se situe non seulement dans la puissance et les performances plus importantes, mais aussi dans la facilité de gestion, insiste Dieter Huppertz. L’intégration est nettement plus poussée, ce qui permet une gestion beaucoup plus simple de la plate-forme par rapport à un environnement traditionnel avec des serveurs et du stockage en armoires. ”

NMC fait appel pour la gestion de l’infrastructure à Cisco UCS Central. ” Le logiciel nous permet d’automatiser certaines tâches qui devaient se faire manuellement par le passé, poursuit Dieter Huppertz. En outre, nous gérons nos 2 salles de serveurs comme un tout. Un seul écran permet de visualiser l’ensemble de l’infrastructure. ” Par ailleurs, la plus grande évolutivité apparaît également comme un atout. ” Nous avons déjà ajouté de la RAM supplémentaire pour optimiser SAP HANA. Dans notre nouvelle configuration, cet ajout n’a en effet posé aucun problème. ” Entre-temps, NMC est l’une des premières entreprises belges à utiliser Cisco Intersight, le nouveau portail des utilisateurs de Cisco dans le cloud. Cette solution permet à MNC de pouvoir visualiser à distance également l’état de ses serveurs Cisco.

Bon pour 7 ans… au moins

Interrogé sur le coût du nouvel environnement, Dieter Huppertz se veut plutôt laconique. ” Ce n’est certainement pas la solution la moins chère, mais pas non plus la plus coûteuse, résume-t-il. D’ailleurs, le choix le moins cher n’est pas toujours le plus raisonnable. Pour nous, il est surtout important de savoir que nous pourrons continuer à travailler durant 7 ans – au moins -, sans ne se soucier de l’infrastructure. C’est pour nous plus important que de bénéficier à court terme du prix le plus bas. ”