Début 2019, SAP annonçait rechercher un millier de consultants au cours des 3 années à venir. Grâce à des cycles de formation, l’entreprise espérait attirer davantage de personnes. Un an plus tard, les résultats sont mitigés, mais encourageants.
” Le processus est plus lent que ce que nous avions espéré, reconnaît Alain Georgy, directeur général de SAP Belux. Aujourd’hui, nous recensons 6.000 emplois vacants, soit 1.000 de moins que l’année passée. ”
Entre-temps, le programme se poursuit et donne ses premiers résultats puisque les partenaires de SAP ont formé des personnes qui ont ensuite été engagées. C’est notamment le cas à l’ULB (32 personnes), l’UCLouvain (17 personnes et 30 inscriptions pour l’année prochaine), SOA People (50 personnes) ainsi que Delaware et Deloitte (chacune 100 à 120 personnes). De même, le VDAB a lancé l’an dernier 3 sessions de 12 à 15 personnes chacune, tandis que Bruxelles Formation a formé un peu moins de 40 personnes. En parallèle, les hautes écoles VIVES de Courtrai et Karel de Grote Hogeschool ont marqué leur intérêt pour rejoindre le programme au cours de l’année académique à venir, alors qu’Alain Georgy espère pouvoir annoncer un nouveau partenaire dans les prochaines semaines.
6.000 emplois vacants
” Il s’agit de chiffres encourageants, mais ce n’est pas encore assez. Nous constatons un intérêt de la part d’étudiants qui souhaitent faire une année supplémentaire et qui pourraient facilement être recrutés par des entreprises comme Delaware ou SOA People. Au niveau des organismes d’emploi, l’évolution est un peu plus lente, mais nous avons bon espoir de l’accélérer. ” L’absence de gouvernement joue évidemment un rôle. ” Nous avons entre-temps de meilleurs contacts avec les instances publiques régionales, mais il n’y a pour l’instant personne pour décider au fédéral. ”
Une autre piste envisagée est la collaboration avec les agences d’outplacement chargées d’accompagner les personnes licenciées. A cet égard, SAP est en contact avec plusieurs entreprises qui envisagent des licenciements.
Alain Georgy souligne encore que tous ceux qui suivent une formation sont ensuite engagés. Le nombre d’employés de SAP a donc augmenté, mais à un rythme moins élevé que la demande de nouveaux collaborateurs. ” Mais nous poursuivons ce projet, même si cela va plus lentement que prévu. Nous recevons beaucoup de réponses de personnes qui se disent intéressées, mais en pratique, celles-ci doivent d’abord quitter leur emploi actuel pour se former durant 3 mois avant d’entamer leur nouvelle carrière. Ce n’est pas possible pour tout le monde. ”
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