HeadFirst et Source ambitionnent d’ouvrir le marché belge du travail ICT flexible
Des tarifs transparents et une prise en charge complète du recrutement d’externes : tels sont les solides arguments avancés par les sociétés d’origine néerlandaise Headfirst et Source pour ouvrir le marché belge du travail ICT.
“De très nombreuses organisations belges s’intéressent dé-sormais au modèle MSP parce qu’elles apprécient cette centralisation. Pour un acteur tel que nous, il s’agit là d’une opportunité majeure “, estime d’emblée Myranda Dyck, responsable des ventes chez HeadFirst et Source BeLux. Dans le monde du recrutement, un Managed Service Provider (MSP) fait office d’intermédiaire dans le recrutement de personnel (temporaire). ” Nous voyons par exemple toujours plus de projets dans l’industrie et la finance. Notre valeur ajoutée se situe au niveau de la prise en charge complète, sachant que nous ne nous limitons pas à des profils IT “, poursuit Myranda Dyck.
” Aux Pays-Bas, les notions d’intermédiaire, de contractant et de freelancer sont nettement plus familières. La Belgique semble vouloir sauter ce pas et opter directement pour un modèle MSP, ajoute Bart van der Geest, directeur du marketing de HeadFirst Source Group. Nous voulons proposer au marché une solution totale où le client aura le choix. Le conseil est d’ailleurs l’une de nos priorités plutôt que de vendre au client quelque chose dont il n’a pas besoin “, précise encore van der Geest.
Source et HeadFirst sont 2 marques qui, depuis la fusion en 2016, appartiennent au HeadFirst Source Group coté à la Bourse Euronext d’Amsterdam et qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de quelque 470 millions ?. Ce HeadFirst Source Group se profile sur le marché par le biais de ces 2 marques : Source agit essentiellement comme Managed Services Provider (MSP), alors que HeadFirst cible le recrutement. ” Ce qui nous rend unique sur le marché belge, c’est à la fois cette combinaison et notre neutralité par rapport aux vendeurs “, affirme Myranda Dyck.
Segment supérieur du marché flexible
L’an dernier, le groupe a mis au travail plus de 5.000 professionnels, dont une bonne part pour des missions permanentes, mais la moyenne d’une mission se situe entre 1 an et 1,5 an. ” Nous nous positionnons dans le segment supérieur du marché flexible. Il s’agit d’un marché difficile, reconnaît Myranda Dyck. Mais nous pensons pouvoir apporter beaucoup de valeur ajoutée en déchargeant le client final de la complexité du processus et en travaillant en toute transparence. D’ailleurs, nous le sommes également dans nos tarifs en proposant des prix clairs, fixes et sans surprise. Il s’agit là d’une approche que beaucoup de Belges n’ont pas l’habitude de voir. ”
La pénurie d’informaticiens implique selon Myranda Dyck des difficultés spécifiques. ” Ces dernières années, le marché belge du recrutement a connu une croissance débridée, mais de nombreux acteurs ne sont plus du tout satisfaits de l’évolution actuelle de la situation. Nous nous considérons comme un acteur de rupture chargé de réveiller le marché “, considère encore Dyck. L’approche d’une start-up, donc ? ” Oui, sauf que nous pouvons faire valoir notre expérience. Certes, nous ne sommes sans doute encore peu connus en Belgique, mais nous avons plus de 20 ans d’expertise et d’expérience aux Pays-Bas, sur lesquelles nous pouvons dé-sormais capitaliser en Belgique. “
Blue Force Alliance
” Si nous pouvons fournir un service parfait, nous nous lançons seuls sur le marché. Mais nous ne pouvons fermer les yeux sur les partenariats avec d’autres prestataires. La Bue Force Alliance (BFA) en est un parfait exemple “, remarque encore Myranda Dyck. Cette BFA est un consortium temporaire de Source visant à offrir des Staffing Management Services qui seront proposés dans les 3 prochaines années par Atos dans le Benelux et en Scandinavie. ” Avec cette convention, nous disposons d’un guichet unique pour le recrutement et la gestion contractuelle de professionnels temporaires disposant de compétences spécifiques et qui seront cruciales dans notre transformation numérique “, précise Martin Schoenmakers, COO d’Atos Benelux & The Nordics.
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