Des candidates de calibre pour un choix délicat
Les lauréates sont connues. Mais toutes les finalistes – autant de profils de haut niveau cette année – méritent selon le jury d’être sous les feux de la rampe.
Limiter les candidatures et les sélections pour la Young ICT Lady of the Year et l’ICT Woman of the Year à respectivement 10 et 5 profils n’a nullement été une sinécure pour la rédaction et le jury. Pas plus d’ailleurs que de ramener ensuite, après le vote des lecteurs, à 5 finalistes pour la Young ICT Lady et à 3 candidates pour le titre d’ICT Woman of the Year. Vous avez voté en masse, et nous vous en remercions.
Au nom du jury, nous remercions également l’ensemble des finalistes pour la qualité de leur présentation. “Merci pour l’énergie que vous avez fait passer”, ont insisté à plusieurs reprises les membres du jury. “Quelle candidate de haut vol”, a-t-on aussi entendu durant les différentes présentations. Et pour ceux qui auraient manqué quelque chose du processus de sélection, nous nous permettons de vous présenter à nouveau les finalistes.
Young ICT Lady of the Year
Ayla Cremmery a emporté les voix du jury professionnel face à 4 autres candidates.
Alice Coupez
SAP functional consultant (delaware)
Alice Coupez est arrivée quelque peu par surprise dans le monde de la consultance ICT. Après un stage de 6 mois en Indonésie dans une start-up spécialisée en consultance ERP, elle rentre en Belgique. Elle entre alors chez delaware au département SAP Operations. En tant que membre du groupe de travail Diversity & Inclusion, elle s’implique également dans différentes actions concrètes pour inciter davantage de femmes à accéder à des fonctions de direction.
Elke Craenen
Product owner Extra Services Mass Retail KBC Mobile (KBC)
Elke Craenen n’a pas de formation ICT. Dotée de compétences pointues en capacité de communication, de négociation et de résolution de problèmes, elle a appris à se familiariser chez KBC avec l’ICT et décidé de “quitter sa zone de confort.” Aujourd’hui, elle est à la tête d’une équipe internationale en Belgique, en Tchéquie et en Inde. Son parcours atypique est certainement une source d’inspiration “pour ne pas renoncer à une telle aventure.”
Annlore Defossez
Data Management senior consultant (Capgemini)
Annlore Defossez est experte en données stratégiques de Capgemini chez BNP Paribas Fortis. Elle collabore avec l’ensemble des acteurs jusqu’au niveau C. Elle est membre de Women@Capgemini et a partagé l’ensemble de ses expériences durant le Young Potential Boost Camp. Elle entend “jouer un rôle de modèle tant en interne qu’en externe pour des thèmes liés à la diversité (de genre) et la responsabilité sociétale des entreprises.”
Dorien Van Steenberge
Associate manager in Technology Resources (Accenture)
Chez Accenture, Dorien Van Steenberge encadre la ‘practice’ Technology Resources, tout en coachant et dirigeant des équipes en Inde et à Bruxelles. Mais elle partage également sa “passion pour la technologie avec d’autres à un niveau plus personnel” dans le cadre d’événements Ladies in Tech. Elle aurait mis à profit le titre de Young ICT Lady comme plateforme pour lancer une initiative ‘Big Sister’ visant à aider des jeunes de 18 ans à faire de meilleurs choix d’études.
ICT Woman of the Year
Cette année, Data News avait retenu 5 femmes ICT de haut vol pour le titre d’ICT Woman of the Year. Vos voix ont permis de dégager un top 3 qui s’est ensuite présenté devant le jury professionnel. Rima Farhat l’a emporté face à 2 autres finalistes.
Cindy Smits
Founder & coordinator (Digitale Wolven)
Cindy Smits a entamé sa carrière professionnelle en 2001 dans différentes fonctions administratives. En 2006, elle se voit proposer un premier emploi dans l’ICT, au ‘service desk’ d’EDS. Un an plus tard, elle poursuit sa carrière chez Cronos où elle a l’occasion en 2014 de créer sa propre ASBL. Durant la première partie de sa carrière chez Cronos, elle est active dans le décisionnel. Dans les deux premières années de ‘Digitale Wolven’, elle combine cette fonction à un poste de professeur en ICT. En tant que mère, elle ambitionne aussi de donner aux écoles une vision plus large sur les possibilités offertes aux jeunes par la technologie. Et comme coach chez CoderDojo Belgique, elle constate que seules des jeunes filles s’y intéressent et que les jeunes présentes donnaient souvent la préférence à une coach femme. Ce fut le point de départ de Digitale Wolven. Les débuts furent lents puisqu’elle a dû faire toute seule durant 2 ans. En 2016, elle se consacrait à temps plein à cette activité et engageait même son premier collaborateur pour l’aider dans l’organisation d’ateliers dans les écoles. Depuis 2019, Cindy Smits dispose d’une équipe de 5 personnes qui travaillent pour Digital Wolven. Cette année-là, 20.000 enfants ont participé à des ateliers en Flandre et à Bruxelles. Digitale Wolven est sa grande passion. Ou, pour reprendre ses termes, “un hobby désormais hors de contrôle.”
Tine Vandenbreeden
CEO (MobileXpense)
Tine Vandenbreeden a étudié l’histoire de l’art à la KU Leuven, mais peut faire valoir quelque 25 ans d’expérience en logiciels et ventes chez SAP et HP. En 2006, elle entame sa carrière chez SAP où elle deviendra en 2016 COO de l’entité Belux, puis finalement COO de SAP France en 2019. Ce n’est qu’en septembre de l’an dernier qu’elle change d’employeur et devient CEO de MobileXpense, l’une des sociétés SaaS les plus en vue de Belgique. En qualité de CEO, Tine n’a pas caché son ambition de faire de MobileXpense un leader du marché en gestion des dépenses en Europe. Tine travaille avec une équipe diversifiée et talentueuse, et se dit particulièrement fière de pouvoir diriger une entreprise belge. Elle est convaincue que le paysage belge des ‘scale-up’ est prêt à conquérir l’Europe, notamment et surtout grâce à une nouvelle génération de femmes CEO jeunes et douées. En plus de ses fonctions de CEO, elle est membre du comité de direction de NxtPort. Son leitmotiv personnel? “En cas de doute, bougez!” Et c’est précisément pourquoi elle a accepté d’être nommée par plusieurs de ses anciens collègues de SAP. Et bien sûr, elle entend jouer un rôle de modèle pour d’autres femmes et jeunes filles qui voudraient faire carrière dans la technologie.
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