Les récents licenciements de directeurs chez Belgacom “non souhaités”

Les licenciements des cadres supérieurs qui ont eu lieu cet été chez Belgacom, dont ceux de Concetta Fagard, l’assistante de Didier Bellens, “ne faisaient pas partie d’une rotation naturelle et n’étaient pas souhaités”. Voilà ce qu’a déclaré Didier Bellens, le patron de Belgacom, lors d’une audition devant la Commission Infrastructure de la Chambre.

Les licenciements des cadres supérieurs qui ont eu lieu cet été chez Belgacom, dont ceux de Concetta Fagard, l’assistante de Didier Bellens, “ne faisaient pas partie d’une rotation naturelle et n’étaient pas souhaités”. Voilà ce qu’a déclaré Didier Bellens, le patron de Belgacom, lors d’une audition devant la Commission Infrastructure de la Chambre.

Didier Bellens et Theo Dilissen, le président du conseil d’administration de Belgacom, ont été auditionnés après l’affaire Concetta Fagard, l’ex-assistante personnelle de Bellens et vice-présidente de Belgacom, licenciée en juin et réengagée en septembre. Cette réintégration de Fagard, contre l’avis du conseil d’administration, engendra une protestation générale tant au sein de l’entreprise qu’auprès des autorités publiques, ce qui contraignit en fin de compte Didier Bellens à revenir sur sa décision.

“Quelque onze pour cent de nos cadres quittent chaque année l’entreprise. Neuf pour cent d’entre eux sont licenciés et deux pour cent sont des départs naturels. Ces chiffres correspondent ou sont même inférieurs à la moyenne du secteur privé”, a déclaré Bellens. “Une certaine rotation permet d’attirer du nouveau talent, mais les licenciements de cet été ne faisaient pas partie de cette rotation naturelle. Il s’agissait d’événements exceptionnels que nous ne souhaitions pas”, a-t-il ajouté.

Le CEO est ensuite également revenu sur la stratégie de l’opérateur télécom et plus précisément sur Belgacom TV. “La perte des droits de diffusion des matchs de football était une décision stratégique justifiée par laquelle nous n’avons perdu que 8.000 clients TV”, a expliqué Bellens.

Il s’est aussi montré satisfait d’un “climat de concertation constructif ” et de la paix sociale dans l’entreprise. C’est ainsi que le pourcentage de grèves en 2010 est resté limité à 0,02 pour cent du temps de travail total.

“Belgacom est une bonne affaire pour l’Etat”, a répété Bellens. En 2010, l’opérateur télécom a versé à son actionnaire principal 430 millions d’euros de dividendes, y compris le précompte mobilier, plus 839 millions d’euros en taxes directes et indirectes et en cotisations de sécurité sociale. “En 2010, Belgacom a donc rapporté 1,27 milliard d’euros à l’Etat belge.”

Source: Belga

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