Moins cher, est-ce meilleur?

Début février, la Communauté flamande est entrée dans sa période de transition. Enfin, ce qu’on peut appeler la période de transition. Si l’on reste fidèle au même fournisseur, il ne faut quand même pas vraiment six mois pour effectuer le passage au ‘nouveau’ contrat de sous-traitance de sept ans.

Début février, la Communauté flamande est entrée dans sa période de transition. Enfin, ce qu’on peut appeler la période de transition. Si l’on reste fidèle au même fournisseur, il ne faut quand même pas vraiment six mois pour effectuer le passage au ‘nouveau’ contrat de sous-traitance de sept ans.

Comme il est de 30 millions EUR meilleur marché, c’est en plus bon à prendre. On pourrait se demander si le duo Telindus-EDS n’aurait déjà pas pu faire avec 30 millions EUR en moins durant ces cinq dernières années. Soit dit en passant. Ce qui est intéressant, c’est sans aucun doute le fait que le manager IT Luc Chauvin souhaite désormais adopter des solutions à la demande, où la Communauté flamande ne serait plus obligée de conserver en interne tous les parcs de serveurs, mais paierait pour l’utilisation des services. Souhaite adopter car la Communauté flamande ne pourra échapper au fait de devoir elle-même tout héberger durant les sept prochaines années. L’astreinte du contrat et l’absence d’une contre-offre valable jouent des tours au gouvernement.

Une toute autre approche novatrice dans le débat de la sous-traitance est adoptée dans le secteur privé, où les trajets classiques sont évités dans les négociations contractuelles, afin de pouvoir profiter d’un maximum d’opportunités possibles. Telle est l’approche adoptée par la banque ING qui n’enserre plus ses fournisseurs dans une ‘request for proposal’ rigide qui barricade tout le plus possible et laisse à peine de l’espace à la créativité. La banque opte au contraire, en étroite concertation avec les fournisseurs, pour une consolidation de sa ‘request for information’, par laquelle elle ne s’enterre pas dès le début, mais prévoit un espace de manoeuvre. Il s’agit d’une piste intéressante qui donne un éclairage différent au rapport entre le fournisseur et l’utilisateur final. Personne n’a effet intérêt à ce qu’un contrat de sous-traitance échoue, parce que les exigences sont trop élevées, que le citron est complètement pressé ou que la palette des services demandée ne peut être fournie. Plus économique n’est pas vraiment synonyme de meilleur.

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