Spin-offs wallonnes: l’ICT séduit

Marc Husquinet Rédacteur de Data News

Sur les 211 spin-offs de la Communauté française répertoriées fin 2010, 23% étaient activités dans le secteur des technologies de l’information. Soit le 2e créneau d’activité, derrière les biotechnologies et la santé.

Sur les 211 spin-offs de la Communauté française répertoriées fin 2010, 23% étaient activités dans le secteur des technologies de l’information. Soit le 2e créneau d’activité, derrière les biotechnologies et la santé. Selon une étude réalisée par la société de conseil Comase pour le compte de la Région wallonne, 211 spin-offs seraient actives en Communauté française. Celles-ci ont été créées (entre ’94 et 2007) en grande majorité par l’Université de Liège, dont font désormais partie les Facultés agronomiques de Gembloux (41%), loin devant l’Université Catholique de Louvain (24%) et l’Université Libre de Bruxelles (17%).

Ces jeunes pousses ont été créées largement au début des années 2000, avec un repli constant depuis lors à moins de 10 sociétés par an.

Les technologies de l’information attirent 23% des spin-offs, contre 27% spécialisées en biotechnologies et santé, effet sans doute du plan Marshall 2 vert.

Globalement, leur taux de survie est de 82%, ce qui est relativement encourageant. Mais seule une dizaine d’entre elles réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 5,5 millions EUR et 15% concentrent 80% de la valeur ajoutée (c’est ainsi qu’IBA, spécialisée en équipements et logiciels pour le monde médical, réalise à elle seule 238 millions EUR de chiffre d’affaires pour 2.100 collaborateurs).

Le rapport pointe encore le manque d’esprit entrepreneurial et la réticence à prendre des risques, les lourdeurs administratives, le manque de clarté du projet industriel et le peu de soutien financier de la part du secteur public.

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