eSaturnus: Le bloc opératoire se numérise

“Du multimédia médical”, voilà comment le CEO Thomas Koninckx qualifie les activités de sa petite entreprise eSaturnus. Concrètement, la jeune société louvaniste se charge du traitement de l’image et de la voix dans les blocs opératoires. “Car, déclare Koninckx. Il existe dans le secteur des soins de santé une évolution manifeste vers un ‘bloc opératoire numérique’.” Ce concept n’est pas encore clairement défini, mais chez eSaturnus, on le décrit comme “une salle d’opérations où la technologie audio et vidéo et/ou l’équipement médical peuvent être gérés de manière centralisée et coordonnée.” eSaturnus s’occupe donc surtout de cette composante multimédia.

“Du multimédia médical”, voilà comment le CEO Thomas Koninckx qualifie les activités de sa petite entreprise eSaturnus. Concrètement, la jeune société louvaniste se charge du traitement de l’image et de la voix dans les blocs opératoires. “Car, déclare Koninckx. Il existe dans le secteur des soins de santé une évolution manifeste vers un ‘bloc opératoire numérique’.” Ce concept n’est pas encore clairement défini, mais chez eSaturnus, on le décrit comme “une salle d’opérations où la technologie audio et vidéo et/ou l’équipement médical peuvent être gérés de manière centralisée et coordonnée.” eSaturnus s’occupe donc surtout de cette composante multimédia.

“Dans les hôpitaux, l’on utilise en direct le matériel images et sons des opérations par exemple lors de la consultation d’une deuxième opinion durant les opérations ou à des fins de formations médicales, explique Koninckx. Nous fournissons la technologie dans ce but.” Il s’agit en particulier de la technologie d’enregistrement, la commutation et le routage vidéo, l’authentification des images, ainsi que le stockage numérique et la gestion de ce matériel multimédia. Koninckx pense que cette approche est plutôt unique: “Les entreprises qui font quelque chose de comparable, y sont impliquées par le biais de la construction d’instruments. Nous considérons le concept d’un point de vue plus technologique.”

eSaturnus a été fondée cette année en Belgique, mais était en fait active depuis deux ans déjà à Oxford. “Cette filiale anglaise, nous l’avons créée pour tester le potentiel de notre offre sur le marché, explique Koninckx. A présent, nous voulons attaquer le marche ouest-occidental à partir de la Belgique.” eSaturnus veut y arriver avec des distributeurs – “notre réseau s’étend” – et en s’adressant directement aux cliniques. “Les prévisions sont bonnes car nous avons quelques contrats intéressants en attente.” eSaturnus propose également ses produits au consommateur par le biais d’accords OEM.

“Je ne sais quoi vous répondre”, réagit Konickx lorsque nous lui parlons de l’avenir d’eSaturnus. “D’ici un an, nous espérons être de 15 à 20 personnes. Si nous voulons être rentables, nous devons réaliser un chiffre d’affaires d’1 million EUR environ.” Une stratégie de croissance manifeste, donc? “Le but n’était pas de lancer une boulangerie”, explique-t-il de manière laconique. Koninckx ne compte pas dans l’immédiat sur du capital extérieur: “Nous préférons être sélectifs car nous voulons surtout acquérir de l’expertise. A présent, nous espérons tout spécialement aller de l’avant avec notre propre capital.”

Appellation: eSaturnus, [www.esaturnus.com]Siège: Leuven (Heverlee)Année de fondation: 2007Personnel: 5 (6 ou 7 à la fin de cette année)Investissements et/ou subsides:- Pas activement à la recherche de capital

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