Qui hébergera le musée ICT à Bruxelles?

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

Le fait que Paris n’abritera plus le Musée de l’Informatique, représente une opportunité que Bruxelles doit saisir à pleines mains. L’exposition permanente draine en effet, à ce qu’on dit, quelque 250.000 visiteurs par an.

Le fait que Paris n’abritera plus le Musée de l’Informatique, représente une opportunité que Bruxelles doit saisir à pleines mains. L’exposition permanente draine en effet, à ce qu’on dit, quelque 250.000 visiteurs par an.

Pour Bruxelles, il s’agit là d’une occasion d’attirer davantage de touristes. En outre, c’est une approche particulièrement intéressante pour les nombreuses écoles et formations ICT belges en vue de mieux connaître l’histoire certes jeune encore, mais tellement riche du secteur ICT. Si le mesuée peut en outre être enrichi par la collection d’Unisys et éventuellement par celles d’autres collectionneurs privés, ce n’en sera que mieux. Je pense ici à la collection de Fons Vanden Berghen (ex-Telindus) qui possède sans nul doute l’un des plus grands ensembles d’appareils télégraphiques et téléphoniques.

Bruxelles ne peut laisser passer cette chance. Elle pourrait éventuellement le faire sous les auspices et l’aide financière de la Commission européenne. Il faut donc qu’elle prenne aussi contact avec la commissaire européenne en charge de l’ICT, Neelie Kroes. Les grands acteurs ICT belges comme Belgacom, HP, voire IMEC pourraient également jouer un rôle. Il n’y a plus qu’à rechercher l’endroit approprié. Qui sait, l’ancien bâtiment de Digital (devenue Compaq, puis HP) sis rue de la Fusée à Evere pourrait faire l’affaire. Car après tout, il s’agit là aussi d’un bout de l’histoire ICT belge …

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