Réseaux sans fil et sans surveillance

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Nous avons testé 7 systèmes de réseaux wi-fi à autoréglage pour travailleurs domestiques et petits bureaux. Ceux-ci combinent une installation simplifiée à une meilleure portée sans fil et des performances cohérentes.

Les systèmes de réseaux wi-fi à configuration automatique existent depuis un certain temps déjà même pour l’utilisateur final. Par rapport à un routeur central classique, ils sont plus chers. Mais ce type de solution offre cependant une portée wi-fi plus stable et plus simple à configurer. La communication entre modules se fait dans tous les produits testés par un ‘backhaul’, entendez un canal de communication dédié supportant au choix le wi-fi, l’Ethernet ou le ‘powerline’ (réseau électrique). L’Ethernet garantit de meilleures prestations, mais nécessite un câble réseau entre le(s) module(s) concerné(s). Nous n’avons pas testé cette solution, même si les prestations peuvent encore être améliorées par rapport à un ‘backhaul’ wi-fi ou ‘powerline’ tel que nous l’avons testé dans cet article.

Le Fritz ! Box 7590 offre en soi souvent de meilleures performances qu'un système 'mesh' correspondant.
Le Fritz ! Box 7590 offre en soi souvent de meilleures performances qu’un système ‘mesh’ correspondant.

MÉthode de test

Avec iPerf3, nous avons effectué 2 tests de vitesse de chacun 30 secondes avec 10 flux de données en parallèle dans le sens de l’émission et de la réception. En l’occurrence, nous avons écarté les résultats des toutes premières secondes (pour éviter les écarts au démarrage). Ce test réaliste envoie à chaque fois entre 1 Go et 2,3 Go de données, selon la vitesse du réseau sans fil. Nous avons utilisé un ordinateur portable récent, avec un processeur Intel Core-i7 de 8e génération, 16 Go de RAM et une puce wi-fi Killer Wireless 1535 performante. Nous avons répété ce test sur 3 sites ; le rez-de-chaussée site A, idem au site B et au 1er étage. Le test a été réalisé à chaque fois au milieu de chaque site.

Le D-Link Covr-2202 est stylé, mais pas vraiment discret..
Le D-Link Covr-2202 est stylé, mais pas vraiment discret..

Grâce à une tablette Android avec puce wi-fi Broadcom et appli Farproc wi-fi Analyzer, nous avons ensuite effectué un test de portée sur 6 sites situés dans une configuration en étoile autour, au-dessus et en-dessous des noeuds. Nous attribuons par ailleurs des points sur plus de 140 critères techniques différents.

Sur base de tous ces résultats chiffrés, nous pondérons les résultats des tests selon la fonctionnalité, la vitesse réseau et la portée. Nous calculons un score de performance dans lequel la fonctionnalité intervient pour 20%, la vitesse de réseau sans fil pour 50% et la portée sans fil pour 30%. Nous prenons en compte une marge d’erreur de 2%, les scores très proches étant considérés comme identiques.

AVM Fritz!Box 7590 & Fritz!Powerline 1260E

Le Fritz ! Box 7590 du fabricant allemand AVM a déjà été testé par le passé, à l’époque encore avec une version bêta du ‘mesh-firmware’ (voir les tests sur notre site Web). Cette fois, nous avons testé ce central réseau – car il ne s’agit pas seulement d’un routeur wi-fi – avec le tout dernier ‘firmware’ 7.01. Les routeurs, répéteurs et fiches ‘powerline’ wi-fi d’AVM s’intègrent en toute transparence et automatiquement dans le même réseau géré central via un seul routeur AVM central (le ‘mesh master’). Le cas échéant, le ‘firmware’ de tous les appareils détectés est automatiquement actualisé. Nous avons testé le tout avec l’ensemble AVM Fritz ! Wlan Repeater 1750E et AVM Fritz ! Powerline 1260E WLAN. Pour ajouter de nouvelles fiches dans le réseau maillé, il suffit d’enfoncer un seul bouton de sécurité WPS ou ‘powerline’, après quoi tous les réglages sont identiques à ceux du reste du réseau. Les prestations sont bonnes, mais dépendent fortement de la situation et du type de fiche utilisée. Dans notre site de test relativement grand, certes exempt de béton, le routeur performe en soi de manière pratiquement aussi bonne que les fiches d’extension sur tous les sites de test. Dans un bâtiment de bureaux moderne comportant beaucoup de béton à effet d’amortissement, les fiches ou routeurs supplémentaires peuvent être la solution, mais si ceux-ci ne sont pas nécessaires, le Fritz ! Box 7590 offre en soi de meilleures performances qu’un système maillé à fiches. Bref, il est recommandé de tester au préalable.

Google wifi
Google wifi

– Prix Internet moyen (HTVA) : 239 ? ; env. 55 ? (1750E) ; env. 175 ? (jeu 1260E WLAN)

– Vitesse moyenne : 417,3 Mbit/s

– Portée moyenne : 91/100

– Score de performances : 91/100

Devolo Magic 2

Le Magic 2 du spécialiste allemand du ‘powerline’ devolo combine le wi-fi maillé au nouveau Powerline G.hn, ce qui offre des débits théoriques jusqu’à 2.400 Mbit/s sur des câbles d’alimentation à 3 brins. La partie wi-fi offre en théorie jusqu’à 300 Mbit/s dans la fréquence 2,4 GHz et jusqu’à 867 Mbit/s dans la fréquence 5 GHz. Cette nouvelle technologie ‘powerline’ n’est cependant plus compatible avec les anciennes fiches devolo (ou les fiches d’autres marques) qui ne répondent plus au standard AV Homeplug. Vous ne pouvez plus les combiner qu’avec les nouvelles ‘powerlines’ G.hn.

Le devolo Magic 2 Multiroom Kit testé ici comprend 2 fichiers wi-fi/Powerline 2-1 (avec 4 antennes intégrées) et une seule fiche LAN Powerline 1-1. Les fiches comportent un interrupteur intégré pour ne perdre aucune alimentation électrique. Les fiches wi-fi ont 2 ‘ports’ gigabit Ethernet ; la fiche LAN n’en comporte qu’une seule. La fiche LAN est un peu plus petite et plus légère que la fiche wi-fi. Outre cette version, devolo propose aussi une variante Magic 1 meilleur marché (environ 15 ? moins chère par fiche) avec débit de 1.200 Mbit/s sur le réseau électrique, mais qui est pour le reste identique.

Le Magic 2 Multiroom Kit testé offre une portée suffisante pour desservir un logement ou un bureau de 1.500 m2 avec un réseau maillé. Toutes les fiches doivent au préalable être connectées entre elles : en principe, il est possible de les enficher et d’activer le réseau en quelques minutes.

L’appli devolo Home Network permet de gérer le Magic 2. Cette appli apparaît quelque peu désordonnée, avec des options de configuration associées qui se retrouvent un peu partout. Les options avancées par fiche ne sont pas adaptées à l’écran de l’appli : l’appli charge simplement l’interface Web qui est également accessible directement avec un navigateur via l’adresse IP de chaque adaptateur. Des options comme le VPN, le contrôle d’accès ou la sécurité par pare-feu se règlent sur votre routeur existant : le Magic 2 fonctionne pour sa part purement comme une extension réseau et se fie pour tous les réglages au routeur connecté.

Cette solution est surtout intéressante dans un bâtiment moderne avec beaucoup de béton à effet d’amortissement où le wi-fi ne fonctionne pas toujours (de manière fiable). Dans ce cas, nous obtiendrons selon nos tests des vitesses stables entre 82 Mbit/s et 218 Mbit/s en fonction de la distance jusqu’à la fiche LAN et de la qualité du câblage électrique.

– Prix Internet moyen (HTVA) : 205,79 ? (Multiroom Kit) ; 90,08 ? fiche wi-fi supplémentaire

– Vitesse moyenne : 179,7 Mbit/s

– Portée moyenne : 99/100

– Score de performances : 62/100

Ce ‘wi-fi-mesh’ double bande AC2200 wi-fi-mesh utilise une 3e bande wi-fi comme ‘backhaul’ ou canal de communication exclusif entre les modules. Ce canal fonctionne dans la fréquence 5 GHz avec un débit théorique maximal de 866 Mbit/s. Les clients ont le choix, en termes de connexion, entre 2,4 GHz à 400 Mbit/s maximum et 5 GHz à 866 Mbit/s maximum. Les 6 antennes au total sont intégrées dans les modules qui ont la forme d’un prisme rectangulaire de 20 cm de haut.

L’emballage contient 2 modules offrant selon D-Link une portée suffisante pour un site jusqu’à 550 m2. Les modules couleur ivoire sont stylés, notamment du fait du galon en or rose en bas, mais on ne peut pas les qualifier de discrets vu leur encombrement. Sur la face inférieure, on trouve un emplacement pour un câble d’alimentation et 2 câbles gigabit Ethernet. Outre l’alimentation électrique, on trouve un petit bouton-poussoir pour brancher/débrancher le courant.

L’un des modules arbore un autocollant avec la lettre A en orange et la mention ‘COVR Point’. Celui-ci doit être relié à un routeur ou modem Internet existant. Un câble ethernet plat blanc est livré avec l’appareil. L’autre module se place ailleurs. L’appli D-Link Wi-Fi pour Android ou iOS aide à l’installation et donne des conseils pour trouver l’emplacement idéal des modules.

En option, il est possible de connecter le COVR-2022 au D-Link Cloud Service. Dès lors, le réseau maillé peut se commander via Amazon Alexa ou Google Assistant. Nous considérons l’installation comme conviviale, même si elle est plus longue que pour la plupart des autres solutions ‘mesh’ testées. Mais soit, l’opération ne doit être faite qu’une seule fois.

L’appli sert également à la gestion puisqu’il n’y a pas d’interface Web. Les mises à jour éventuelles de ‘firmware’ sont automatiques. Il n’y a pas beaucoup à configurer. Des éléments comme le pare-feu sont confiés au routeur ou modem connecté. Les performances et la portée sont bonnes, même si plusieurs systèmes offrent des performances encore plus rapides dans notre test.

– Prix Internet moyen (HTVA) : 288,43 ?

– Vitesse moyenne : 386,5 Mbit/s

– Portée moyenne : 89/100

– Score de performances : 77/100

Google wifi

Le système wifi AC1200 multiroom de Google est disponible aux Pays-Bas, mais officiellement pas en Belgique. Quoi qu’il en soit, il est commercialisé presque partout chez nous, mais pas en ligne chez Google même. Nous avons testé l’offre de démarrage avec 3 modules. Selon Google, un seul module suffit pour couvrir un site de 85 m2 avec un réseau wi-fi stable, tandis que 2 modules couvrent jusqu’à 170 m2 et que la solution de base à 3 modules est prévue pour des sites encore plus importants. La technologie de maillage permet d’ajouter facilement des modules, jusqu’à 6 au maximum, ce qui suffit selon Google pour 850 m2.

Les modules cylindriques gris-blanc sont relativement compacts et tiennent dans une main. L’installation (relativement simple) et la gestion se font à l’aide de l’appli Google wifi pour Android ou iOS. L’appli présente 3 tabs. Celui du milieu avec un pictogramme de mappemonde affiche la présentation du réseau sans fil. Celui de gauche donne un aperçu des derniers événements, comme une éventuelle mise à jour du ‘firmware’ effectuée automatiquement ainsi que des conseils de réglage spécifique, et notamment comment configurer un réseau hôte, gérer des interruptions de connexion Internet ou modifier la luminosité des LED. Le tab de droite (avec son pictogramme à 4 points) donne accès à des réglages avancés, comme la QoS (appareils prioritaires), le DNS, le WAN, le LAN, la configuration IP, le mode réseau (réglé en standard sur ‘mesh’), le fonctionnement UPNP et la configuration ipv6. C’est ici également que l’on modifie les réglages de vie privée et que l’on ajoute d’éventuels gestionnaires. Les performances sont plutôt moyennes.

Le système Orbi de Netgear est le seul du test à être livré avec un satellite extérieur résistant aux intempéries.
Le système Orbi de Netgear est le seul du test à être livré avec un satellite extérieur résistant aux intempéries.

– Prix Internet moyen (HTVA) : ? 311,57 ? (kit de démarrage) ; 114,88 ? (noeud supplémentaire)

– Vitesse moyenne : 218,4 Mbit/s

– Portée moyenne : 90/100

– Score de performances : 64/100

Netgear Orbi Pro Tri-Band wi-fi

L’Orbi Pro est la variante PME du produit wi-fi ‘whole home’ éponyme de Netgear pour utilisateur domestique. Il fonctionne avec un routeur-satellite central qui communique via une configuration en étoile avec 3 satellites sans fil au maximum. Par ailleurs, le système peut également être configuré dans une solution de boucle ‘daisy-chain’ comme un réseau maillé wi-fi. Cette approche offre davantage de flexibilité dans le positionnement des modules, sachant que dans une configuration en étoile, tous les satellites simples doivent se trouver à portée du routeur-satellite central. Le canal ‘backhaul’ est utilisé à cette seule fin.

Selon Netgear, un réseau Orbi Pro complet suffit pour couvrir un espace de 470 m2. Nous avions également testé cette solution l’an dernier (voir notre site Web). Outre un nouveau ‘firmware’, Netgear a lancé depuis lors un satellite rond à fixer au plafond. Rappelons qu’il s’agit de la seule des solutions testées à être par ailleurs livrable avec un satellite extérieur résistant aux intempéries. La gestion de base peut se faire via l’appli Orbi Pro, mais seule la gestion Web permet d’accéder aux options avancées de configuration de routeur. A ce niveau, les possibilités sont nettement plus étendues que celles des autres systèmes testés, à l’exception du puissant routeur comparable d’AVM.

Le TP-Link M9+ peut être intégré dans un réseau domotique.
Le TP-Link M9+ peut être intégré dans un réseau domotique.

– Prix Internet moyen (HTVA : 400,93 ? (kit de démarrage avec 2 satellites) ; 303,78 ? (satellite supplémentaire)

– Vitesse moyenne : 314,7 Mbit/s

– Portée moyenne : 100/100

– Score de performances : 80/100

Le kit de démarrage, qui suffit pour 600 m2, comprend 3 modules dont le design en forme de tarte ressemble à celui du Deco M5 testé l’an dernier (voir notre site Web). Cela dit, les satellites M9+ sont 2 fois plus grands. Il s’agit d’ailleurs d’un réseau maillé tri-bande plus puissant, avec des débits théoriques de 400 Mbit/s dans la fréquence 2,4 GHz et de 2 fois 867 Mbit/s dans la fréquence 5 GHz. Chaque module dispose à l’arrière de 2 ‘ports’ gigabit ethernet, d’un ‘port’ USB type-a et d’une alimentation électrique. En dessous, on trouve un petit bouton ‘reset’ et au milieu sur le dessus une LED d’état multicolore.

L’installation se fait à l’aide de l’appli TP-Link Deco pour Android et iOS. La procédure est tout aussi conviviale que celle du M5. De même, la gestion est identique à celle du produit meilleur marché testé précédemment. Différence avec l’an dernier cependant : la protection antivirale Trend Micro comprise dans le prix d’achat doit être activée par l’utilisateur lui-même et n’est donc pas active directement après installation. Nouveauté : le ‘menu d’automatisation’ qui permet de régler les interactions entre appareils intelligents et de les automatiser avec un délai, un ‘trigger’ et une action. Le M9+ pourra en effet servir à l’avenir comme centrale réseau dans un réseau domotique et est dès lors comparable au routeur AVM testé. Cette solution offre, parmi tous les systèmes testés, le meilleur rapport entre prix et performances.

Synology RT2600ac & MR2200ac
Synology RT2600ac & MR2200ac

– Prix Internet moyen (HTVA) : 271,90 ? (kit de démarrage) ; 142,15 ? (noeud supplémentaire)

– Vitesse moyenne : 464,3 Mbit/s

– Portée moyenne : 92/100

– Score de performances : 92/100

Synology RT2600ac & MR2200ac

Le routeur bi-bande ‘quad-stream’ Synology RT2600ac supporte le même système d’exploitation de type ‘desktop’ que l’ancien RT1900ac, lequel est d’ailleurs toujours disponible et dont vous retrouverez le test sur notre site Web. Le système d’exploitation Synology Router Manager (SRM) est dérivé du DSM, le système d’exploitation de Synology pour les serveurs NAS. L’interface de type ‘desktop’ rend la gestion et la configuration des plus intuitives. En outre, la fonctionnalité s’enrichit simplement à l’aide d’applis. Par ailleurs, on trouve également des applis mobiles de routeur DS pour Android et iOS, lesquelles permettent de contrôler ces routeurs à distance via un appareil mobile ou une tablette.

Le SRM supporte désormais le fonctionnement ‘mesh’. Peu importe quel routeur ou point d’accès Synology vous combinez. Nous avons testé le RT2600ac avec 2 points d’accès MR2200ac en configuration maillée. Tout comme avec le routeur AVM, force est de constater que ce routeur offre en soi une portée et des performances aussi bonnes dans un ancien bâtiment sans béton sur les points de test sans ajout d’un satellite. Les satellites sont surtout intéressants dans les bâtiments modernes. Quoi qu’il en soit, il est toujours conseillé de faire un test préalable pour voir si et où des points d’accès ‘mesh’ supplémentaires sont nécessaires.

Le SRM supporte des applis pour ses nombreuses fonctions avancées. Le routeur continue simplement à fonctionner lorsque l’on en ajoute et/ou en retire. Autre avantage : vous ne surchargez pas inutilement le routeur avec des fonctions que vous n’utilisez finalement pas. Ainsi, une entreprise peut gérer l’accès wi-fi sécurité au niveau ‘entreprise’ à l’aide de l’appli RADIUS, mais un utilisateur domestique peut simplement ignorer cette appli. L’appli Media Server est pratiquement identique à celles des NAS Synology. Dans les routeurs d’autres constructeurs, les fonctions de serveur média sont moins riches que celles de ce routeur Synology.

– Prix Internet moyen (HTVA) : 229 ? (RT2600ac) ; 136 ? (MR2200ac)

– Vitesse moyenne : 426,5 Mbit/s

– Portée moyenne : 94/100

– Score de performances : 94/100

ConclusiON

Tous les produits testés prestent bien, mais certains sont très bons à excellents. Les solutions ‘mesh’ d’AVM, Netgear et surtout Synology sont particulièrement puissantes, mais un peu plus complexes à installer et à utiliser que les produits stylés et conviviaux de devolo, D-Link, Google et surtout TP-Link qui, avec son Deco M9+, offre le meilleur rapport qualité/prix.

Consultez le tableau sur notre site Web pour les informations détaillées sur les produits et les résultats complets des tests. http://datanews.levif.be/meshwi-fi2018

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