La technologie au service du métier

" Il existe un fossé entre la stratégie numérique de l'entreprise et son implémentation concrète. Telle est la mission de Fujitsu. "

Pour apporter une véritable valeur ajoutée aux problèmes métier de ses clients, Fujitsu mise sur la co-création. Entendez le développement conjoint de technologies et de solutions dans le cadre d’un écosystème, notamment en informatique quantique, intelligence artificielle et chaîne de blocs.

Certes, ” le défi majeur des entreprises n’est pas la technologie, mais les personnes, entendez la créativité, l’innovation ou encore la connaissance, insiste d’emblée Ducan Tait, head of EMEIA region de Fujitsu. Or il existe un fossé entre la stratégie numérique de l’entreprise et son implémentation concrète. Telle est la mission de Fujitsu. ” Pour combler ce fossé, l’entreprise vient notamment d’ouvrir des centres de transformation numérique (à New York, Munich et Londres), mais aussi des centres technologiques en chaîne de blocs (Bruxelles, voir infra), IoT industrielle (Munich), analytique (Madrid), intelligence artificielle (Paris) et distribution (Dublin). Car ” la vraie valeur ajoutée et l’avantage compétitif pour l’entreprise résident dans la combinaison de ces différentes technologies “, ajoute Yves de Beauregard, head of digital solutions de Fujitsu EMEIA et patron de Fujitsu Belux.

La Chine investit plus que tout autre pays au monde dans l’IA et le quantique.

Ordinateur quantique

L’un des domaines où Fujitsu se positionne comme leader est le ‘quantum computing’ où un ordinateur s’appuie sur les propriétés quantiques de la matière, comme la superposition, l’intrication et l’effet tunnel, pour effectuer des calculs beaucoup plus rapidement et plus nombreux grâce à des qubits dont l’état peut posséder une infinité de valeurs. A ce niveau, Fujitsu collabore avec 1Qbit, une société canadienne spécialisée qui lui permet de proposer une plateforme ‘quantum inspired’ qui serait ” actuellement de 100 à 1.000 fois plus performante que les systèmes classiques dans sa 1re génération (lancée en mai 2018), dixit Joseph Reger, CTO de Fujitsu. Lorsque l’on dit à un client qu’un ordinateur quantique pourrait être 6.000 fois plus rapide, cela suscite d’emblée son intérêt. Et il voit directement une foule d’applications possibles, au point que nous ne pouvons plus suivre. ”

Et Reger d’ajouter : ” En HPC ou ‘high performance computing’, il s’agit de combiner un grand nombre de machines pour résoudre un problème. Or avec notre Digital Annealer, nous pouvons résoudre en 1 s ce qui prend 1 h à un ordinateur classique. Imaginez les applications notamment en optimisation d’une chaîne de production. ” C’est ainsi que Fujitsu collabore avec Volkswagen sur le ‘job shop rescheduling’ ou avec BMW sur l’optimisation des robots d’une chaîne de montage, ou encore avec la banque NatWest qui optimise ainsi son portefeuille d’actifs liquides de haute qualité.

Intelligence artificielle

Inévitable pour toute société technologique, l’IA et surtout l’analytique associée (sans parler de l’apprentissage machine et de l’apprentissage profond) permettent, en les associant à l’IoT (autre terme en vogue) de ” résoudre des problèmes logiques complexes en s’appuyant sur notre ordinateur quantique Digital Annealer ” insiste Alex Bazin, vp Advanced Technology Division du Global Delivery Group de Fujitsu, qui ajoute que selon une étude interne (menée par IDG Connect auprès de 339 sociétés de + de 250 personnes dans 14 pays, dont la Belgique), 61% des sociétés du Benelux auraient un projet IoT ‘fully operational’. ” Le Benelux est ainsi à l’avant-plan, notamment grâce au secteur financier au Luxembourg. En outre, dans les PME, tissu classique en Belgique, le retour sur investissement d’un projet IoT est plus rapide et le déploiement plus facile. ”

Et Joseph Reger d’enchaîner : ” La Chine investit plus que tout autre pays au monde dans l’IA et le quantique. Certes, il existe en Europe beaucoup de recherches et de collaborations entre les milieux universitaires et le privé, mais il est important de ne pas financer uniquement les grandes entreprises, mais aussi les start-up. En outre, il est primordial d’éduquer les gens. Mon ambition serait de pouvoir former 50% de notre personnel technique en Europe à l’IA dans les 3 ans. ”

Ajoutons que depuis peu, le ministre Alexander De Croo, en charge de l’agenda numérique, s’est également saisi de la thématique, conscient de l’impact de l’IA sur la compétitivité de nos entreprises et l’emploi. Il a ainsi lancé l’initiative Coalition AI for Belgium, un groupe d’une trentaine d’experts indépendants réunissant des personnalités du monde académique, des entreprises traditionnelles, des start-up, des géants technologiques et des services publics qui doivent préparer notre pays à relever les challenges de la révolution de l’IA. Les premières recommandations devraient être rendues publiques début 2019.

Chaîne de blocs

Enfin, la chaîne de blocs prend toute son importance en Belgique avec l’ouverture en mars dernier à Bruxelles d’un Blockchain Innovation Center qui permettra aux organisations de ” faire un exercice d’évaluation rapide d’un projet IA “, précise Alex Bazin. Un premier projet est en cours avec Innoviris (l’institut bruxellois pour la recherche et l’innovation) dans le domaine de la ville intelligente et devrait s’étendre à l’IoT et au ‘voting’.

” On voit aujourd’hui émerger de très nombreuses applications verticales, notamment dans la finance, l’assurance, la fabrication et la chaîne d’approvisionnement. Car en fait, la chaîne de blocs n’a rien de nouveau, mais est une combinaison intelligente de divers éléments “, précise encore Jozef Reger pour qui la chaîne de blocs ne se limite pas au bitcoin et aux cryptomonnaies, mais peut s’appliquer à tout type de transaction. ” Si l’internet était au début synonyme de désintermédiation, on ne retrouve aujourd’hui plus que quelques grands aggrégateurs. Il est donc impératif de réinventer l’internet qui n’avait pas été conçu pour les applications actuelles. Et pourquoi pas avec la chaîne de blocs qui offre des garanties en termes de sécurité, de contrôle et de transparence notamment. ” Précisons enfin que pour résoudre le problème de l’interconnexion entre les différentes ‘blockchain’ ainsi que pour relier les données ‘off-chain’ et ‘on-chain’, Fujitsu a ouvert au Japon un labo spécifiquement dédié.

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