Evolutif et ‘policy-driven’

Le Ziekenhuis Oost-Limburg s’est vu confronté à une explosion de données générées par différentes applications numériques, et notamment le dossier patient électronique. La solution ? Une sauvegarde évolutive basée sur des règles strictes.

Le Ziekenhuis Oost-Limburg (ZOL) est un réseau d’hôpitaux et d’institutions situés à Genk, Lanaken et Waterschei. Voici peu encore, le groupe s’appuyait sur un ensemble particulièrement hétérogène de solutions de sauvegarde, qu’il s’agisse de bases de données SQL ou de produits d’Oracle et VMware. Vu la croissance du nombre d’applications numériques, chacune produisant ses propres données devant être sauvegardées, l’infrastructure se devait d’être adaptée. ” La croissance avait été chaotique, d’où la difficulté d’être cohérent dans les opérations de sauvegarde et de reprise. C’est pourquoi nous nous sommes interrogés sur un système uniforme où toutes les opérations seraient intégrées dans un seul et même ensemble. Cela nous permettrait d’évoluer vers un système de stockage évolutif à l’infini “, explique Kurt Gielen, ICT operations manager de ZOL. Autre objectif : permettre de consolider le stockage autant que possible. ” Ce faisant, nous pourrions nous concentrer sur les applications médicales, ce qui constitue en fait le coeur de métier de l’hôpital, ajoute Gielen. Cela dit, la sauvegarde est très importante dans la mesure où chaque minute qui y est affectée n’est pas consacrée à l’utilisateur final. ”

Les coûts opérationnels ont été en partie réduits. ” Kurt Gielen, ICT operations manager de ZOL.

Double volet

Orange Cyberdefense, le fournisseur du réseau et de la sécurité de ZOL, a proposé une double solution. Gielen : “Orange s’est montré très proactif avec une solution qui répondait bien à nos besoins. Ils l’ont détaillée et nous ont ainsi convaincus. ”

La plateforme se compose d’une part d’une solution Rubrik destinée à la gestion des données et permettant à l’hôpital d’articuler ses sauvegardes autour de règles strictes. ” Il s’agissait pour nous d’un argument de vente majeur, estime Gielen. Les outils classiques de sauvegarde demandent ce que l’on veut sauvegarder, quand et à quelle fréquence, alors que chez nous, l’approche métier est différente. Nous préférons travailler avec des objectifs de reprise, à savoir quel volume de données on peut se permettre de perdre et à quelle vitesse les données peuvent être récupérées. Avec Rubrik, il est par exemple possible d’implémenter une règle en fonction des pertes de données et du délai de reprise. ”

En pratique donc, les données les plus critiques se voient appliquer une règle plus stricte et sont donc sauvegardées plus souvent et en différents endroits, alors que les données moins pertinentes peuvent être stockées sur des supports moins coûteux. Par ailleurs, Rubrik planifie lui-même certaines sauvegardes aux moments qu’il considère les plus opportuns. ” Sinon, les sauvegardes se font par exemple à 4 h du matin, lorsqu’aucune application ne tourne “, dixit encore Gielen.

Migration progressive

Outre cette solution de gestion, le ZOL a opté pour Cloudian pour le stockage de base. ” Nous voulions un emplacement de stockage en dehors de l’hôpital pour avoir une solution sécurisée et dédoublée, tout en ayant la possibilité de croître à l’avenir “, précise Gielen à ce sujet. Avec la solution Cloudian, les données peuvent facilement être transférées vers différents centres de données. ” Ce faisant, nous pouvons également travailler avec des grands ‘hyperscalers’ et définir dans le cadre de règles quelles données doivent être stockées sur ces plateformes. ”

Désormais, la nouvelle infrastructure fonctionne depuis 2 ans environ. ” La migration d’une technologie vers l’autre s’est faite progressivement, ajoute Gielen, les données source ayant été labelisées par groupe en fonction de règles précises. Il nous reste quelques sauvegardes plus anciennes que nous stockons encore, mais qui seront peu à peu désactivées. ”

Globalement, Gielen se dit satisfait de l’infrastructure, surtout par rapport à l’ancien système fragmenté. ” Les coûts opérationnels ont été en partie réduits, note-t-il encore. Par ailleurs, nous sommes toujours plus confrontés à une demande d’évaluation de la valeur métier d’un processus ou d’un jeu de données ainsi que de la manière de le traduire en ‘policy’. Cette approche ‘policy driven’ nous oblige à réfléchir davantage. Parfois pour en arriver à la conclusion que certaines données critiques ne sont pas traitées comme telles, alors que d’autres données occupaient peut-être plus de capacité de stockage que nécessaire. ”

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