Le remède cloud idéal contre l’insomnie

DNS. Derrière ces trois lettres se cache un maillon essentiel de l’internet mondial. Mon propos ici n’est pas de vous le démontrer une fois encore. DNS.be, l’a.s.b.l. qui gère les noms de domaine .be, n’a pas non plus, je pense, besoin d’explications supplémentaires quant à son importance.

DNS. Derrière ces trois lettres se cache un maillon essentiel de l’internet mondial. Mon propos ici n’est pas de vous le démontrer une fois encore. DNS.be, l’a.s.b.l. qui gère les noms de domaine .be, n’a pas non plus, je pense, besoin d’explications supplémentaires quant à son importance.

Ici et là, j’entends de sinistres déclarations, telles que: “Si DNS.be connaît des problèmes, c’est tout l’internet belge qui fera la culbute”. C’est exact. A ce moment là, les URL entrées ne mèneraient plus aux adresses IP correctes. Il y aurait par conséquent beaucoup de services, tant privés que publics, qui seraient inaccessibles. Il n’y aurait plus ni Tax on Web ni web banking possible. Terminé aussi l’e-commerce et les sites de rencontres. Et ce qui serait encore plus catastrophique en ces temps de stress politique, même les sites d’actualité ne seraient plus accessibles.

Comme DNS.be représente donc un maillon incontournable dans ce processus, nous souhaitons quand même vous informer de la manière dont nous nous acquittons de notre tâche. Ce que nous faisons déjà depuis un certain temps, c’est ce qui est aujourd’hui qualifié de manière populaire par les termes ‘cloud computing’.

Le cloud computing ou l’informatique dans le nuage, c’est la réponse logique à une série de défis. L’un d’eux consiste à faire tourner votre application, à veiller à ce que vous tentiez d’approcher la disponibilité des 100 pour cent. Pour y arriver, il n’y a pas trente-six possibilités. Nous avons opté pour une approche hybride, une méthode dernier-cri au pays DNS.

Nous-mêmes, nous gérons quelques serveurs de noms répartis dans toute l’Europe. Cela nous offre une très grande flexibilité et nous fait ressentir ce qui se ‘bouge’ dans notre zone. Mais à côté de cela, il y a aussi notre réseau externe, où 42 serveurs sont disséminés en autant d’endroits dans le monde, ‘quelque part dans le cloud’.

Cette solution présente plusieurs avantages. Des catastrophes comme des pannes de courant, virus, attaques terroristes, incendies, inondations, mauvaises intentions, grèves, etc. ne peuvent en principe jamais paralyser complètement l’infrastructure DNS.be. L’objectif, c’est qu’il reste toujours des serveurs quelque part pour convertir les adresses. Et comme nous choisissons notre partenaire cloud de manière extrêmement réfléchie, nous nous sentons dans une situation ultraconfortable.

Si quelque chose de négatif devait quand même arriver, il nous reste encore l’accord conclu entre DNS.be et un partenaire commercial à qui nous fournissons une sauvegarde (back-up) quotidienne de notre base de données, et dont le gouvernement est le bénéficiaire. Nous devrions donc quasiment être aux prises avec un séisme ou un tsunami mondial pour que le risque d’une inaccessibilité de la zone .be existe. Les internautes belges peuvent en d’autres termes dormir sur leurs deux oreilles: .be est entre de bonnes mains.

Philip Du Bois General Manager DNS.be

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