Le gouvernement philippin impose le nuage aux services publics

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Pieterjan Van Leemputten

Les services publics des Philippines appliqueront désormais une approche ‘cloud-first’ (priorité au nuage). Il n’y aura que dans des cas exceptionnels qu’un non recours au nuage sera encore autorisé pour l’infrastructure en place.

La mesure s’appliquera quasiment immédiatement. Cela signifie que l’infrastructure devra tourner sur un nuage privé, hybride ou public et ce, soit sur l’initiative publique GovCloud, soit via un fournisseur externe.

Cela signifie que les fournisseurs d’agences publiques devront dorénavant proposer le nuage comme premier choix, mais aussi que les règles deviendront plus strictes pour eux. Selon The Register, ils devront satisfaire entre autres à certaines compétences et à des normes de certification internationales, s’ils veulent travailler avec GovCloud. Les données marquées du sceau ‘secret’ ou ‘top secret’ devront se trouver sur le territoire philippin ou dans les ambassades installées dans le pays.

Quelques exceptions sont cependant prévues. Si une instance publique peut démontrer qu’une solution est plus sûre en dehors du nuage, qu’elle offre de meilleures fonctionnalités, qu’elle est plus économique ou qu’elle peut être déployée plus facilement, il sera alors possible d’y avoir recours.

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