IBM PC: un franc succès, mais un manque de focalisation

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

IBM PC: un franc succès, mais un manque de focalisation L’ouverture engendra certes une croissance particulièrement explosive des logiciels et moyens d’extension avec, à peine quelques semaines après l’introduction, déjà des annonces de cartes enfichables, etc.

IBM PC: un franc succès, mais un manque de focalisation

L’ouverture engendra certes une croissance particulièrement explosive des logiciels et moyens d’extension avec, à peine quelques semaines après l’introduction, déjà des annonces de cartes enfichables, etc.

Le succès du PC fut aussi stimulé par l’arrivée d’applications vedettes telles Lotus 1-2-3 (un tableur capable aussi de créer des graphiques et une forme de gestion de base de données) et Ashton-Tate dBaseIII (assurément la base de données la plus populaire de tous les temps doublé d’un environnement de développement orientée données). Mais Wordperfect, Corel, TurboPascal, AutoCAD, ainsi qu’une foule d’utilitaires aidèrent également à rendre le monde MS/PC-Dos plus facile pour l’utilisateur.

L’on assista alors à la montée en puissance du PC qui fut même utilisé à des fins de serveur. Il prit aussi des formes toujours plus diverses. Outre les modèles desktop, l’on vit poindre ainsi des formes de tours petites et grandes, mais aussi des modèles de la taille d’un ‘paperback’ (livre de poche), des systèmes embarqués, des systèmes portables jusqu’aux laptops, netbooks, voire tablettes (‘Windows for pen computing’ vit le jour en 2001 déjà).

Malgré les grands succès de vente, le phénomène PC chez IBM souffrit quand même d’un manque de focalisation (et assurément aussi de marges plus faibles que pour les autres systèmes). En 2005, IBM vendit dès lors sa division PC à l’entreprise chinoise Lenovo pour 1,75 milliard de dollars.

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