ZTE et Huawei: aide d’état et espionnage de nouveau passés au crible

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Une commission parlementaire américaine va de nouveau se pencher sur les géants chinois des télécommunications ZTE et Huawei. Les administrateurs des entreprises télécoms ZTE et Huawei sont appelés par le Congrès américain à témoigner à propos du fonctionnement et des pratiques de leurs entreprises respectives. Aux Etats-Unis, l’on se pose en effet de sérieuses questions au sujet de l’aide d’état éventuelle dont les entreprises chinoises bénéficient et qui leur permettent d’évincer les entreprises occidentales du marché. Les Américains veulent en savoir plus sur la structure et la stratégie des entreprises chinoises, sur leurs liens avec les autorités chinoises et le Parti communiste, ainsi que sur d’éventuelles pratiques d’espionnage.

Une commission parlementaire américaine va de nouveau se pencher sur les géants chinois des télécommunications ZTE et Huawei.

Les administrateurs des entreprises télécoms ZTE et Huawei sont appelés par le Congrès américain à témoigner à propos du fonctionnement et des pratiques de leurs entreprises respectives. Aux Etats-Unis, l’on se pose en effet de sérieuses questions au sujet de l’aide d’état éventuelle dont les entreprises chinoises bénéficient et qui leur permettent d’évincer les entreprises occidentales du marché.

Les Américains veulent en savoir plus sur la structure et la stratégie des entreprises chinoises, sur leurs liens avec les autorités chinoises et le Parti communiste, ainsi que sur d’éventuelles pratiques d’espionnage. C’est ainsi que des voix s’élèvent parmi les parlementaires pour bloquer purement et simplement les appareils télécoms chinois.

Il n’y a du reste pas que les Etats-Unis qui se préoccupent de ce problème, puisqu’en Australie aussi, l’entreprise chinoise Huawei est passée à côté d’un important contrat dans le domaine de la fibre en raison de considérations liées à la sécurité. Et en Inde, l’on a aussi lancé aux opérateurs mobiles une mise en garde contre l’équipement chinois.

Les entreprises (et les autorités) chinoises réagissent de manière indignée à toutes ces insinuations. Huawei notamment met tout en oeuvre pour conserver sa crédibilité et sa fiabilité auprès de ses clients occidentaux. En Grande-Bretagne, où BT est un important client d’Huawei, l’entreprise chinoise a par exemple installé un Cyber Security Evaluation Center en collaboration avec des spécialistes de la sécurité du gouvernement britannique, afin de faire examiner ses appareils, avant de les implémenter.

En Belgique, point de considérations de ce genre. Littéralement toutes les grandes entreprises télécoms de notre pays utilisent quasi entièrement de l’équipement soit de Huawei, soit de ZTE. Les entreprises et les autorités locales se soucient donc clairement peu d’espionnage, de sécurité nationale ou de n’importe quel ‘killswitch’ potentiel.

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