Yambla: la boîte à idées du 21ème siècle

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

“At Microsoft there are lots of brilliant ideas but the image is that they all come from the top – I’m afraid that’s not quite right”, voilà en substance la citation faite par Bill Gates sur la page d’accueil de Yambla: une jeune startup que son fondateur, Yoeri Roels, décrit lui-même comme la boîte à idées du 21ème siècle. “Ou pour le dire encore un peu plus clairement: une boîte à idées à reconnaissance de poste (‘peer recognition’) qui a été sciemment gardée très simple, mais qui a l’allure d’un réseau social”, explique Roels.

“At Microsoft there are lots of brilliant ideas but the image is that they all come from the top – I’m afraid that’s not quite right”, voilà en substance la citation faite par Bill Gates sur la page d’accueil de Yambla: une jeune startup que son fondateur, Yoeri Roels, décrit lui-même comme la boîte à idées du 21ème siècle. “Ou pour le dire encore un peu plus clairement: une boîte à idées à reconnaissance de poste (‘peer recognition’) qui a été sciemment gardée très simple, mais qui a l’allure d’un réseau social”, explique Roels.

Dans un premier temps, Yambla entend introduire sa plate-forme dans les entreprises. Le personnel y aura accès sur base du mail d’entreprise et pourra y placer des idées: de la petite idée – un drink pour toute l’équipe ce vendredi? – aux terribles plans business. Les autres employés pourront alors proposer leur feedback aux idées en question et leur donner plus de corps ou aider à les concrétiser. Les bonnes idées pourront ensuite grimper plus haut dans la hiérarchie de l’entreprise.

“Nous travaillons avec des ‘cercles’ prédéfinis et veillons à ce que les idées soient proposées à ceux que cela peut intéresser”, ajoute Roels. En d’autres mots, le CEO ne doit pas craindre que des idées idiotes et complètement irréalistes aboutissent directement dans son flux Yambla. “C’est incroyablement important pour nous, car si l’on n’ajoutait pas cette intelligence, l’on réduirait aussitôt la valeur de la boîte à idées. A quoi cela sert-il que 90 pour cent du personnel de l’entreprise trouve géniale une idée loufoque – comme aménager une grande piscine en plein air sur le parking – si le CEO ne l’approuvera quand même jamais? C’est le genre de choses qu’il faut absolument éviter”, selon Roels.

Les anciens impliqués aussi

Yambla est lancé sur le marché par Roels et son associé Jordan Vermeir comme une façon pour les entreprises de donner aux jeunes employés un outil avec lequel ils se sentent appréciés au sein de l’entreprise. “L’outil réagit aux besoins de la jeune génération qui a grandi avec Facebook et Twitter”, poursuit Roels. Mais n’est-il pas important que le système soit accepté aussi par les anciens collaborateurs? “C’est exact, et ce sera certainement un défi que d’y attirer aussi les anciens. Nous essayons d’y arriver par le biais des canaux traditionnels comme l’e-mail. Nous voulons quelque peu faire jouer la pression sociale et leur faire parvenir aussi de temps à autre un rapport de statut, leur indiquant qu’ils ne sont impliqués à un moment donné ‘dans 0 projet’. Peut-être que cela aidera à les inciter à utiliser l’outil. En travaillant en équipes, comme c’est le cas avec les projets dans la vie réelle, nous tentons de tenir le seuil d’accès aussi bas que possible. Ce n’est certainement pas sans espoir, car même mon père se trouve entre-temps sur Facebook”, déclare en riant le jeune entrepreneur.

Lancement public en octobre

En août, Yambla entend faire tourner un projet pilote, en vue de déployer en septembre un premier ‘use case’ dans une entreprise. Yoeri Roels préfère taire encore son nom, “mais nous sommes très contents, car cette entreprise nous sert également de mentor.” En octobre, l’objectif est aussi de lancer l’outil publiquement. D’ici la fin de l’année, Roels et Vermeir espèrent avoir mis au point 3 à 4 ‘use cases’ concrets. Ce n’est qu’une fois les premières références décrochées que le duo souhaite rechercher du financement supplémentaire. “A long terme, nous avons l’ambition de faire évoluer Yambla vers une plate-forme publique sur laquelle tout le monde pourra placer une idée, partout et à tout moment. Quelqu’un qui est quelque part dans l’embarras et qui voit subitement la lumière sur la manière d’améliorer son organisation, pourrait alors mettre directement son idée sur la plate-forme, pour qu’elle fasse l’objet du feedback des autres. Mais tout cela, c’est encore du long terme”, conclut Roels.

Passeport

Appellation: Yambla, www.yambla.comAnnée de fondation: 2012Effectifs: deux associésFinancement: moyens propres

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