Windows 11 ne fonctionne plus sur certaines machines virtuelles

Windows 11 © Microsoft

Malgré une attitude initiale souple de la part de Microsoft, il n’est désormais plus possible de faire tourner Windows 11 sans TPM sur une machine virtuelle (VM). C’est surtout Oracle VirtualBox qui semble en devenir la victime.

Windows 11 sera lancé le mois prochain, mais quiconque le souhaite, peut depuis quelque temps déjà expérimenter le système d’exploitation. Beaucoup le font dans un environnement virtualisé. En même temps, Microsoft exige pour Windows 11 qu’un appareil soit équipé d’une puce TPM 2.0, un élément matériel spécifique accroissant la sécurité d’un système.

Mais pour les machines virtuelles, il était initialement possible de procéder à un contournement ou bien cela n’était pas contrôlé. Microsoft reconnaissait que les VM étaient surtout utilisées comme un environnement de test, et faisait donc preuve de flexibilité. L’entreprise change à présent d’attitude: quiconque n’aura pas TPM 2.0, ne pourra pas installer les plus récentes versions de Windows 11 ou ne pourra pas réaliser des mises à niveau.

VirtualBox

Voilà qui s’avère surtout néfaste pour tous ceux qui utilisent l’outil de virtualisation de VMware ou d’Oracle (VirtualBox) et ne possèdent pas de puce TPM physique. Dans Hyper-V, il est cependant possible de configurer votre machine virtuelle en tant que Generation 2 VM.

Mais tous les virtualisateurs ne sont pas concernés. VMware Workstation, Hyper-V, Parallels et QUEMU permettent de porter TPM d’une machine physique vers une machine virtuelle. Ou bien ils prévoient, tout comme c’est le cas pour Parallels Desktop, un TPM virtuel.

Outil de compatibilité

En marge, Microsoft a entre-temps aussi remis à disposition l’outil de compatibilité pour Windows 11 au bas du site web de Windows 11. Le PC Health Check doit indiquer si votre PC dispose du matériel voulu pour Windows 11.

L’outil avait été mis hors ligne en juin, soit quelques jours après sa sortie, parce chez de très nombreux utilisateurs, il indiquait que leur PC ne convenait pas. Même des appareils relativement nouveaux affichaient parfois un message d’erreur, pas toujours à juste titre. L’outil ne donnait guère de feedback non plus. Tout propriétaire d’un système très performant par exemple, mais sans puce TPM 2.0, n’obtenait guère d’informations sur le fait que le problème se situait là. A présent, l’outil devrait avoir été amélioré.

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