WikiLeaks: ‘Assange peut être à tout moment expulsé de l’ambassade’

Julian Assange à son arrivée à l'ambassade équatorienne, en août 2012

L’Equateur peut à tout instant expulser l’activiste australien de WikiLeaks, Julian Assange, de son ambassade à Londres. Ce pays déclare s’être mis d’accord avec la Grande-Bretagne à propos de l’arrestation d’Assange, selon WikiLeaks sur Twitter.

Suivant l’organisation WikiLeaks, elle en a été informée par un haut responsable équatorien. L’Equateur même se refuse à tout commentaire sur le sujet.

Le fondateur de WikiLeaks est réfugié depuis 2012 déjà à l’ambassade de l’état sud-américain à Londres. Il y a obtenu asile, mais le pays ne souhaite à présent plus l’héberger. L’activiste craint d’être extradé aux Etats-Unis, s’il quitte le bâtiment. Aux Etats-Unis, il pourrait être poursuivi pour avoir publié des informations secrètes via le site lanceur d’alertes.

Assange s’était en son temps réfugié à l’ambassade équatorienne, pour éviter d’être transféré en Suède. Les autorités suédoises voulaient en effet l’entendre dans le cadre d’accusations d’abus sexuels. La justice suédoise a entre-temps interrompu son enquête, et Assange, lui, se trouve encore et toujours hors d’atteinte.

De leur côté, les Etats-Unis tiennent Assange pour responsable du dévoilement sur la plate-forme WikiLeaks de documents américains liés aux guerres menées en Afghanistan et en Irak. Lors de la campagne électorale américaine de 2016, WikiLeaks publia des courriels dérobés par des hackers au parti démocrate. Ces courriels ont nui à Hillary Clinton, qui perdit par la suite son combat électoral contre Donald Trump.

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