Voxbone voit croître ses services VoIP
Voxbone continue de progresser. L’entreprise VoIP belge a traité l’année dernière quatre milliards de minutes d’appel et joue ainsi dans la cour des grands acteurs mondiaux.
L’année passée, l’entreprise a enregistré une hausse de 29 pour cent du nombre de ses minutes d’appel. Cela est dû en partie à l’arrivée de nouveaux clients, mais aussi à une croissance organique chez des clients existants. “Ces clients utilisent notamment les communications dans le nuage, qui connaissent actuellement une forte croissance. Les entreprises optent pour des solutions basées cloud au lieu de téléphoner au moyen d’un central propre”, explique Dries Plasman, vice-president marketing et product management chez Voxbone. Par comparaison, 4 milliards de minutes d’appel représentent quelque quarante pour cent du nombre de minutes total via le réseau fixe en Belgique en 2013.
Voxbone fournit des services dans 55 pays. “Nous y opérons en tant que modeste opérateur télécom avec licence, numéros de téléphone et une connexion à un réseau local”. Il en résulte qu’en tant qu’entreprise belge, l’on est accessible ailleurs dans le monde via un numéro belge. Cela permet aux entreprises de déménager par exemple leur service clientèle à l’étranger, tout en étant accessibles sur un numéro local. 85 pour cent de la clientèle consiste surtout en d’autres firmes télécoms.
“En tout, nos numéros ont une vingtaine d’applications”, déclare Plasman. C’est ainsi que Voxbone propose souvent des services télécoms locaux à de plus grands opérateurs tels Orange ou Telefonica, lorsqu’ils n’ont pas d’activités dans certains pays. Pour les particuliers et les entreprises plus petites, Voxbone recourt généralement à des revendeurs.
Voxbone existe depuis dix ans déjà, occupe aujourd’hui une centaine de personnes et dispose de bureaux à San Francisco, Los Angeles et Londres. La grosse majorité du personnel travaille au siège central belge.
Pour l’avenir, l’entreprise se prépare à un monde à 100 appels VoIP. Aujourd’hui, les opérateurs appellent généralement eux-mêmes via VoIP, mais à court terme, la connexion à un réseau téléphonique classique restera nécessaire car il faudra encore et toujours un numéro de téléphone pour atteindre quelqu’un à l’extérieur.
L’entreprise est depuis l’an dernier aussi occupée à préparer un service global de webRTC-to-SIP delivery network, pour permettre aux opérateurs d’implémenter des services webRTC, sans beaucoup investir. “Ces appels transitent normalement par internet, mais cela n’est pas toujours aussi fiable pour la communication en temps réel. Ce que nous prévoyons, c’est faire passer ces appels par notre réseau de données mondial, ce qui permettra de garder la bonne qualité de la voix HD”, conclut Plasman.
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