Van Quickenborne et De Bleeker mettent en garde contre les ‘Tinder Swindlers’

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En ce jour de Saint-Valentin, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne et la secrétaire d’Etat pour la protection des consommateurs Eva De Bleeker (tous deux Open Vld) mettent en garde contre ce qu’on appelle les ‘Tinder Swindlers’ et d’autres formes de fraude en ligne via les applis de rencontres. En 2021, on a enregistré en Belgique 1.781 notifications d’amours frauduleuses.

Sur Netflix, le documentaire The Tinder Swindler (L’Arnaqueur de Tiner) met en scène l’histoire d’un escroc qui abuse de trois jeunes femmes. Il s’agit là d’un exemple extrême, mais le phénomène de la fraude amoureuse, par laquelle des escrocs s’attirent la confiance de personnes rencontrées en ligne, est bien réel.

C’est ainsi que l’année dernière dans notre pays, 1.781 personnes se sont plaintes d’une forme ou d’une autre de fraude amoureuse, comme on l’appelle. Il s’agissait là d’une deuxième hausse successive (1.317 notifications en 2020, 718 en 2019), ce qui démontre bien que la tendance va de pair avec l’extension de l’utilisation des diverses applis de rencontres et de médias sociaux. La secrétaire d’Etat De Bleeker conseille par conséquent aux citoyens d’être constamment sur leurs gardes, lorsqu’ils rencontrent quelqu’un en ligne. Les victimes de ce genre de fraude sont dans tous les cas invitées à le notifier sur meldpunt/fr/bienvenue, selon elle.

Dépôt d’une plainte

Selon le ministre Van Quickenborne, il est important aussi de toujours déposer une plainte auprès de la police. Souvent, il s’agit en effet de réseaux criminels qui font des victimes à grande échelle. En outre, il est toujours davantage question de bandes criminelles étrangères. Les techniques qu’elles appliquent, sont aussi sans cesse plus affinées.

Voilà pourquoi Van Quickenborne effectue un investissement structurel d’1,46 million d’euros pour le recrutement de sept nouveaux cyber-magistrats au sein du Ministère Public, ainsi que de 26 employés de support et de spécialistes IT supplémentaires. ‘Sur les plus de trente personnes pressenties, douze sont déjà engagées aujourd’hui. Leur but est de se pencher sur ce type de dossier et de poursuivre les criminels’, précise Van Quickenborne.

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