Une piètre année de transition pour RealDolmen

Pieterjan Van Leemputten

RealDolmen enregistre de modestes résultats annuels, mais l’entreprise se veut néanmoins optimiste pour l’avenir grâce à une nouvelle structure.

RealDolmen enregistre de modestes résultats annuels, mais l’entreprise se veut néanmoins optimiste pour l’avenir grâce à une nouvelle structure.

Le chiffre d’affaires de RealDolmen s’est établi à 237,7 millions d’euros, en recul de 8 pour cent par rapport à l’année précédente. Le REBIT a été d’1,7 million d’euros, soit 0,7 pour cent, et la perte a été de 14,9 millions d’euros.

“Les résultats de l’année dernière ne sont pas bons, même si l’on tient compte de la mauvaise situation économique, mais cette période doit être considérée comme une année de transition. Les piètres résultats d’exploitation et d’importants événements uniques ont influencé l’activité en 2012”, déclare Marc De Keersmaecker, le directeur, dans un communiqué.

Le faible chiffre d’affaires est dû en partie à la forte diminution enregistrée pour les produits d’infrastructure (-20,6 pour cent à 65,7 millions d’euros par rapport à l’année précédente) et ce, tant en Belgique qu’au Luxembourg. Selon l’entreprise, il s’agit là surtout du résultat du climat économique, amplifié partiellement par les excellents chiffres de 2011.

La division des Professional Services a enregistré un recul de 5,5 pour cent de son chiffre d’affaires à 131,3 millions d’euros. Celle des Business Solutions a, elle, progressé de 10,9 pour cent à 40,4 millions d’euros.

RealDolmen attribue ces résultats aux piètres performances de ses activités en combinaison avec certaines dépenses uniques. Elle a essuyé ainsi une perte de 14,9 millions d’euros en raison d’une dépréciation sur goodwill et de dépenses d’optimisation uniques.

Cette optimisation promet un meilleur avenir à l’entreprise qui, à l’entendre, démarre avec une structure financière améliorée se traduisant par 23,6 millions d’euros de liquidités sans dette nette.

“Nous démarrons ce nouvel exercice avec une organisation nouvellement implémentée, une position renforcée en Wallonie, quelques nouvelles solutions prêtes à être déployées, une base de coûts optimalisée, une solide structure financière caractérisée par un endettement limité, ainsi qu’avec un surplus de moyens financiers autorisant une croissance externe”, conclut De Keersmaecker.

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