Une nouvelle alternative au silicium et au graphène

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le laboratoire Lanes a démontré que la molybdénite est une alternative dans la production de puces.

Le laboratoire Lanes de Lausanne a démontré que la molybdénite est une alternative au silicium et au graphène dans la production de puces.

Le Laboratory of Nanoscale Electronics and Structures (Lanes) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) avait décrit début 2011 les possibilités de la molybdénite (MoS2) en tant qu’alternative au silicium et au graphène. Elle offrirait des capacités de raffermissement similaires à celles du silicium, mais en une couche beaucoup plus fine et avec une consommation électrique nettement moindre (en état de veille). Les propriétés mécaniques de la molybdénite permettraient en outre de réaliser des puces flexibles (pour une utilisation en électronique enroulable par exemple). Et d’autres caractéristiques de la molybdénite pallient les limites du graphène, une autre alternative au silicium fréquemment citée.

Le laboratoire Lanes a réussi au début de ce mois à créer un premier prototype de puce à plusieurs transistors, ce qui démontre qu’une puce de traitement appartient aux possibilités.

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