Une entreprise courtraisienne vend des cabines d’essayage avec scanner corporel 3D à l’étranger

Après des projets-pilotes réalisés à Courtrai et Gand, l’entreprise courtraisienne DNA Interactif Fashion commercialise des cabines d’essayage équipées d’un scanner corporel 3D aussi à l’étranger.

Après des projets-pilotes réalisés à Courtrai et Gand, l’entreprise courtraisienne DNA Interactif Fashion commercialise des cabines d’essayage équipées d’un scanner corporel 3D aussi à l’étranger.

Les cabines d’essayage incorporent donc un scanner corporel tridimensionnel, grâce auquel le logiciel d’iStyling prodigue des conseils personnalisés sur les vêtements et les coloris sur base de la couleur de la peau et des mensurations. En outre, des tenues virtuelles peuvent également être essayées.

Ces cabines d’essayage révolutionnaires sont actuellement testées à Courtrai (Shoppincenter K) et à Gand (Galeria Inno). Entre-temps, l’une d’elles a été vendue à un magasin de jeans à Helsinki (Finlande) et une autre à une boutique de vêtements de noce à Amsterdam. L’université d’Anvers en dispose d’une également pour étudier l’évolution du corps humain.

Le développement de la cabine a eu lieu au sein de l’entreprise courtraisienne DNA Interactif Fashion, une émanation (‘spin-off’) de dZine. “32 caméras permettent de réaliser un scannage corporel 3D dans la cabine d’essayage”, affirme Huub Fijen de DNA Interactif Fashion. “Le scannage dure sept secondes, après quoi une représentation tramée du corps est affichée sur un écran.”

Entre-temps, pas moins de 93 mensurations corporelles ont été prévues. Les client(e)s se voient ensuite prodiguer des conseils de silhouette. “22 zones sont détectées auxquelles les personnes doivent accorder de l’attention ou qu’elles sont invitées à camoufler”, ajoute Fijen. “Le client reçoit en outre des conseils sur les couleurs et, enfin, sur le style.”

La cabine d’essayage permet aussi de passer virtuellement des vêtements de la collection. Selon Fijen, cela permet non seulement de réduire le nombre d’essayages réels, mais aussi d’acheter des habits de manière plus efficiente.

“En moyenne, une femme doit effectuer huit essayages, avant d’acheter un vêtement. En outre, la moitié de ce qui est acheté, n’est en fin de compte pas porté.”

Source: Belga

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