Une école de formation à l’intelligence artificielle à Bruxelles

© Getty Images/iStockphoto

Le centre de formation spécialisé dans les technologies numériques, BeCode, et Microsoft ouvrent une première formation à l’intelligence artificielle (IA) à Bruxelles. Une vingtaine d’étudiants entameront en avril un programme de 10 mois. Les deux entreprises ont l’intention d’ouvrir neuf écoles en Belgique et de former jusqu’à 500 personnes par an.

“La Belgique a l’opportunité d’être parmi les leaders en matière d’intelligence artificielle, mais il y a urgence à assurer la formation des gens”, commente Didier Ongena, general manager de Microsoft Belux. La plupart des entreprises belges ont déjà fait leurs premiers pas dans l’intelligence artificielle, mais de nombreux chefs d’entreprise reconnaissent la difficulté de recruter du personnel possédant les bonnes compétences en IA.

“Nous vivons actuellement une quatrième révolution industrielle”, situe Philippe De Backer, ministre de l’Agenda numérique. “En tant que petit pays avec beaucoup de compétences, nous pouvons encore jouer un rôle de pionnier dans ce domaine”, a-t-il ajouté.

L’AI School est accessible à tous et gratuite, “afin d’encourager la diversité”, selon ses promoteurs. Cinq partenaires de Microsoft prennent également part au projet: le groupe Cronos, Delaware, Faktion, KPMG et Xylos. Le centre de formation BeCode s’adresse principalement aux demandeurs d’emploi et aux élèves qui quittent le système scolaire prématurément. Outre Bruxelles, BeCode prévoit d’ouvrir des formations en IA dans des villes où elle est déjà implantée comme Liège, Charleroi, Genk et Anvers.

Ce type de formations existe déjà dans les hautes écoles et les universités. Celle présentée vendredi par Microsoft et BeCode se veut complémentaire, selon la CEO de BeCode, Karen Boers. “Nous constituons un nouveau vivier de talents”, explique-t-elle. “Nous touchons un public qui n’est pas au mieux au sein de l’enseignement traditionnel. Sur les gens que nous avons déjà formés en codage, 70% avaient au maximum un diplôme du secondaire.”

Contenu partenaire