Une cyber-attaque en cours chez l’intégrateur IT belge SPIE ICS

Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

L’intégrateur IT SPIE ICS, une composante de SPIE Belgium, est la victime d’une cyber-attaque. Plusieurs services de l’entreprise étaient inaccessibles ce lundi matin.

Au moyen d’un communiqué sur son site web, SPIE ICS annonce qu’elle est la victime d’un crypto-virus. Cette forme de rançongiciel (ransomware) peut faire en sorte que divers fichiers informatiques se retrouvent verrouillés, ce qui fait qu’ils ne sont plus disponibles pour l’utilisateur ou l’entreprise. Les pirates à l’initiative du rançongiciel exigent ensuite de l’argent pour les déverrouiller.

SPIE ICS a confirmé à la rédaction de Data News qu’une cyber-attaque était en effet en cours. On ne connaît pas encore l’ampleur des dégâts pour l’entreprise et les clients qui utilisent ses services. Rien n’a encore filtré non plus à propos de contacts éventuels avec les preneurs d’otage, ni au sujet de leurs exigences.

Pour éviter que le virus puisse continuer de se propager, SPIE ICS a décidé de désactiver les serveurs touchés. A l’entendre, l’entreprise prépare activement une solution au problème et tient les clients informés de l’évolution la situation. SPIE ICS ne souhaite provisoirement pas en dire plus, mais elle pourrait donner des explications supplémentaires en soirée.

Update 18H34′:

SPIE ICS annonce que le rançongiciel qui l’a attaquée, a été pour la première fois découvert le dimanche 26 janvier à 17H00′. Avec l’aide d’experts en cybercriminalité, les équipes d’ICS testent actuellement un protocole de solution. S’il apparaît que ce protocole fonctionne, il sera activé chez tous les clients concernés.

Pour éviter le pire, ICS a décidé lundi matin déjà de déconnecter 75 de ses quelque trois mille clients des serveurs IT touchés. ICS tiendra ces clients informés à chaque nouvelle étape. L’entreprise a entre-temps aussi pris contact avec les autorités judiciaires compétentes dans l’optique de déposer une plainte à propos de l’attaque (classifiée au degré de gravité 1).

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