Le Belgian CyberCrime Centre a été officiellement inaugurée par trois ministres dans un cadre très européen.
Le Belgian CyberCrime Centre a été officiellement inaugurée par trois ministres dans un cadre très européen.
Le besoin d’informations, de formations et de recherche en matière de cyber-délits et de cyber-protection reste aigu. Ce souci est partagé par l’Union européenne, laquelle vise un groupe de centres dans lesquels ces informations peuvent être intégrées et diffusées vers toutes les parties concernées. Le Belgian CyberCrime Centre of Excellence for Training, Research & Education (B-CCENTRE) constitue le volet belge dans ce groupe. Il s’agira dès le départ d’une collaboration entre la KULeuven et une série d’entreprises, dont CSC, Microsoft, Atos Origin, Intel et Deloitte. Le Prof. Dr. Jos Dumortier, responsable de l’ICRI à la KULeuven, a insisté sur le fait que l’initiative a démarré rapidement et a été entre autres approuvée par l’Europe pour son financement (dans le cadre du financement ISEC de lutte contre les délits). Dans un premier temps, des cours seront notamment donnés à des groupes-cibles spécifiques, mais ultérieurement, le travail sera élargi jusqu’à et y compris une sensibilisation de grands groupes de parties prenantes.
Le B-CCENTRE a été inauguré par trois ministres – De Clerck, Turtelboom et Van Quickenborne -, ce qui démontre bien son importance pour le gouvernement. Comme le fonctionnement du B-CCENTRE au cours des trois premières années sera assuré par des subsides européens, il appartient à présent aux autorités belges de financer structurellement “cette jeune entreprise européenne”. Cela fera l’objet d’une note politique stratégique, affirme le ministre De Clerck, et finalement, l’on s’attend aussi à un apport des gouvernements à tous les niveaux. Pour ce qui est de la protection de l’infrastructure nationale critique, la ministre Turtelboom a indiqué qu’en la matière, une proposition de loi a été déposée, il y a déjà un certain temps.
