Une carte électronique d’épargne et d’avantages pour l’Anversois

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Alcatel-Lucent et la ville d’Anvers vont lancer la carte A, une carte de fidélité sans contact avec laquelle l’Anversois pourra épargner des points, lorsqu’il se rendra dans des centres culturels, piscines et magasins de la ville.

Alcatel-Lucent et la ville d’Anvers vont lancer la carte A, une carte de fidélité sans contact avec laquelle l’Anversois pourra épargner des points, lorsqu’il se rendra dans des centres culturels, piscines et magasins de la ville. Lorsqu’il aura suffisamment de points, il obtiendra des réductions aux services de loisirs concernés.

Il sera aussi possible d’utiliser la carte A comme passeport d’accès, ce qui permettra à terme aux habitants de la ville d’y recourir aussi pour s’identifier. Les utilisateurs pourront gérer leurs points et réductions sur un site web spécial, et la ville pourra optimaliser son offre grâce à une meilleure vision du comportement du citoyen.

La technologie sous-jacente à la carte A est issue d’Alcatel-Lucent, qui a proposé, conjointement avec Proximity BBDO, une solution bout à bout complète sous la forme d’un portefeuille électronique pour épargner les points et utiliser les bons de réduction, d’une infrastructure sans contact, d’un système de gestion et de la base de données avec des interfaces pour les utilisateurs et les gestionnaires.

Comme la carte A contient une puce RFID (et compatible NFC), elle pourrait servir à l’avenir dans d’autres buts encore, comme moyen de paiement dans les transports publics par exemple (à condition d’être combinée à un compte PingPing de Belgacom) ou comme carte prépayée pour les touristes visitant Anvers.

Les cartes devraient coûter 3 euros et pourront être achetées auprès des organisations concernées. Les utilisateurs tiendront leur exemplaire quelques secondes devant l’endroit ad hoc sur les bornes spéciales et épargneront ainsi chaque fois un point. L’on ne sait pas encore le nombre de cartes qui sont prévues dans une première phase. Le prix de revient total du projet n’a pas été communiqué non plus.

“Nous sommes fiers d’avoir pu mettre au point cette carte dans notre filiale anversoise”, déclare Toon Coppens, directeur marketing du ‘mobile wallet service’ d’AL. “Conjointement avec d’autres projets récents comme le test relatif au paiement sans contact chez Sanoma, la carte A démontre que notre solution en matière de technologie NFC sans contact et de portefeuille électronique est solide et fiable.”

NFC est une technologie qui est beaucoup utilisée dans des pays comme le Japon et la Corée du Sud, mais elle est sur le point de percer aussi dans l’occident. C’est ainsi qu’Apple aurait introduit des demandes de brevets relatives à l’intégration de puces RFID dans ses appareils mobiles (dans l’iPhone 5), alors que Nokia a déjà annoncé que les appareils qui seront lancés sur le marché en 2011, intégreront NFC.

Plus-value L’idée d’une carte loisirs est présente depuis longtemps déjà chez les décideurs anversois. Elle a été pour la première fois émise en 2006. Mais ces dernières années, il s’est avéré que son implémentation n’était pas évidente. D’une part, il y avait le prix de revient élevé de son développement, estimé à un million d’euros au minimum.

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui se demandaient et se demandent encore quelle est la plus-value de cette carte supplémentaire dans le portefeuille, à présent que tout le monde dispose déjà d’une carte d’identité électronique. Et enfin, il fallait créer une plate-forme commune à laquelle toutes les parties prenantes pouvaient souscrire.

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