Un smartphone sur vos genoux comme GPS? Ce sera désormais 174 euros d’amende

La commission Mobilité de la Chambre a approuvé, mardi matin, la proposition de loi visant à limiter plus strictement – et à punir plus sévèrement – l’utilisation d’appareils électroniques au volant.

Le texte, qui doit encore être adopté en plénière, a été soutenu par la majorité et la N-VA. Le Vlaams Belang s’est abstenu et le PTB a voté contre.

L’utilisation d’un smartphone au volant coûte la vie, chaque année, à au moins 30 personnes, tandis qu’elle en blesse 2.500 autres. “Les règles pour lutter contre ce phénomène datent de l’époque où tout le monde avait un Nokia 3310”, a expliqué, dans les journaux du groupe Mediahuis, Jef Van den Bergh (CD&V), à l’origine de la proposition de loi au côté de Joris Vandenbroucke (Vooruit).

Pour les deux parlementaires, la nouvelle réglementation doit faire référence à un “appareil mobile avec écran”, afin de pouvoir interdire, par exemple, une tablette ou une liseuse. Tenir ce type d’appareil en main constituera déjà une infraction, même s’il n’est pas utilisé.

De plus, le fait que ce type d’appareil se trouve sur les genoux, le tableau de bord ou sur le siège passager doit également être sanctionné. “L’appareil doit être dans un support. L’utilisation de votre smartphone comme GPS sur vos genoux ou sur le siège passager ne sera pas autorisée”, a détaillé Joris Vandenbroucke, interrogé mardi matin dans l’émission De Ochtend (VRT).

Enfin, l’utilisation du smartphone au volant doit également être considérée comme une infraction au troisième degré, avec une amende à la clé de 174 euros, contre 116 actuellement. Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur début mars.

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