Un sérieux problème de domaine .be tout juste évité

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), exige qu’il y ait une procédure d’urgence permettant de transférer la gestion de la zone des noms de domaine .be à un autre acteur, si le gestionnaire actuel, DNS.be, devait connaître de gros problèmes. Tel fut quasiment le cas le 25 novembre dernier, lorsqu’une paralysie complète de la zone .be fut évitée de toute justesse. DNS.be, installé à Louvain, gère depuis plus de 10 ans déjà tous les noms de domaine se terminant par .be. Si le bureau arrêtait ses activités ou si un grave problème technique devait se manifester, empêchant l’accessibilité aux noms de domaine .be ou les rendant défectueux, cela pourrait nuire fortement à l’économie belge, voire à l’ensemble de la société belge.

Le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), exige qu’il y ait une procédure d’urgence permettant de transférer la gestion de la zone des noms de domaine .be à un autre acteur, si le gestionnaire actuel, DNS.be, devait connaître de gros problèmes. Tel fut quasiment le cas le 25 novembre dernier, lorsqu’une paralysie complète de la zone .be fut évitée de toute justesse.

DNS.be, installé à Louvain, gère depuis plus de 10 ans déjà tous les noms de domaine se terminant par .be. Si le bureau arrêtait ses activités ou si un grave problème technique devait se manifester, empêchant l’accessibilité aux noms de domaine .be ou les rendant défectueux, cela pourrait nuire fortement à l’économie belge, voire à l’ensemble de la société belge.

Le ministre de l’entreprise et de la simplification, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), souhaite dès lors que la prochaine loi télécoms belge prévoit une procédure d’urgence, afin de transférer la gestion de la zone des noms de domaine .be à un autre acteur. Si DNS.be devait connaître de sérieuses difficultés, l’IBPT devrait alors pouvoir désigner immédiatement un autre acteur qui reprendrait les activités de DNS.be.

Le fait que ce genre de problème grave se posant à la zone des noms de domaine.be n’est pas utopique, a été mis en évidence le 25 novembre dernier. A l’époque, 6 des 7 serveurs de noms qui règlent le trafic de et vers les sites .be et qui sont gérés par DNS.be, ont été paralysés pendant une heure. Cela avait provoqué de sérieux retards aux internautes.

Si le dernier serveur de noms .be avait connu les mêmes problèmes à ce moment là et si les machines anycast (non gérées par DNS.be) avaient été surchargées, c’était alors l’ensemble du trafic internet de et vers plus d’1 million de sites web .be qui aurait été entièrement bloqué. Cela aurait empêché à son tour l’e-commerce sous .be et paralysé toutes les opérations bancaires via internet, tout comme le trafic e-mail et les autres possibilités de communication en ligne. Ni DNS.be ni le ministre n’en avaient parlé à l’époque.

Aujourd’hui, Vincent Van Quickenborne réagit. “J’étais au courant de l’incident avec les 6 serveurs”, confirme-t-il à Data News. “Et comme je me préoccupe de l’importance des domaines .be pour notre économie, je confirme une fois encore ma demande de prévoir un scénario de sauvegarde (back-up).”

Conseiller télécom

Ce qui est étonnant dans cette histoire, c’est que Philip Du Bois, le directeur général de DNS.be, a été précédemment conseiller télécom au cabinet du ministre Van Quickenborne. En agissant ainsi, il semble donc que le ministre s’attaque à l’un de ses ex-collaborateurs.

“Le ministre fait abstraction du fait que Philip Du Bois a autrefois travaillé pour lui”, réagit Ortwin De Vliegher, conseiller au cabinet de Van Quickenborne. “Il conclut de l’analyse qu’un monopole n’est jamais une bonne chose et qu’une procédure d’urgence s’inscrit dans une stratégie de bon père de famille de la part du gouvernement.”

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